Pour stopper la saignée des arbres, le candidat à la présidentielle brandit le bâton et la carotte. Idrissa Seck prône, une fois à la tête du pays, une réglementation stricte contre le fléau. Et en même temps, il propose une « armée verte de reboisement » basée sur le volontariat. Une protection de l’environnement qui passe également par l’école indique dans son programme l’ex maire de Thiès.
ECOLOGIE : En effet, il prévoit de rendre « obligatoire l’éducation à la préservation de l’environnement et du cadre de vie. » Dans le Pacte qu’il a soumis aux électeurs, le candidat vante les bienfaits d’une pêche durable dans un contexte de raréfaction des ressources halieutiques. Idrissa Seck s’engage, comme certains candidats d’ailleurs, à réviser les codes de l’environnement et de la pêche, pour dit-il, une gestion durable et résiliente. Et dans cette dynamique, il veut augmenter le nombre d’AMP (Aires Marines Protégées).
Un autre aspect de son « programme vert » : le solaire dans les foyers. Il s’agit de La proposition numéro 170 du candidat à la présidentielle. Au palais, l’ex premier ministre sous Abdoulaye Wade, compte lancer un programme national. Celui de panneaux solaires domestiques et intégrés aux réseaux de la SENELEC. L’objectif : faire du client un producteur d’électricité.
Maderpost / emedia.sn