Le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) publié en cette fin juin présente des perspectives intéressantes pour la croissance et la trajectoire économique du Sénégal sur la période 2025-2027, informe Sika Finance parcouru ce mercredi 26 juin 2024 par Maderpost.
PIB – Selon le ministère des Finances et du Budget, à moyen terme, l’économie sénégalaise devrait se consolider à la faveur d’une conjoncture internationale beaucoup plus résiliante en plus de la poursuite de la mise en œuvre des projets structurants.
Fort de cela en 2024, la croissance de l’économie sénégalaise devrait être portée principalement par la production de pétrole et de gaz ainsi que ses effets induits sur les autres secteurs de l’économie.
Elle est globalement attendue en progression de 6,4% sur la période 2025-2027, avec un pic de 9,7% en 2025, deuxième année de l’exploitation du pétrole et du gaz. Selon le document, cette bonne orientation de l’économie nationale devrait être soutenue en moyenne sur la période sous-revue par le secteur secondaire (+10,3%), le secteur tertiaire (+5,1%) et le secteur primaire (+5,2%).
Dans le secteur primaire, l’activité devrait s’établir en moyenne à 5,2% sur la période 2025-2027 contre 4,8% en 2024. L’activité se maintiendrait sur ce niveau de croissance grâce, notamment, au dynamisme attendu du sous-secteur agricole, sous l’effet de la consolidation de la productivité du sous-secteur.
L’activité de pêche de son côté, devrait légèrement s’accroître en liaison avec le développement des espèces halieutiques. Quant à l’élevage, l’activité maintiendrait son dynamisme du fait des efforts consentis par l’Etat pour soutenir le sous-secteur selon le DPBEP.
L’activité du secteur secondaire hors pétrole et gaz devrait, pour sa part, se maintenir, en moyenne à 5,9%, sous l’effet du dynamisme des agroalimentaires et des autres industries manufacturières.
Concernant l’activité du secteur tertiaire, elle resterait sur une bonne trajectoire sur la période 2025-2027, avec une croissance moyenne projetée de 5,1% contre 4,9% projetée en 2024.
Ce dynamisme du secteur tertiaire serait essentiellement tiré par les activités commerciales, les services financiers, d’hébergement et de restauration, mais aussi par la vigueur des activités immobilières, dans un contexte d’exploitation des ressources du pétrole et du gaz à partir de 2024.
Concernant la hausse générale des prix (l’inflation), il s’établirait en moyenne à 2,4% entre 2025 et 2027, soit en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA.
Maderpost / Sika Finance / Mouhamadou Dieng