AGRICULTURE – Le PIB réel a augmenté de 4,3 % en 2023 contre une progression de 3,8 % enregistrée en 2022. C’est ce qu’indique la Banque mondiale dans son rapport annuel sur la situation économique du pays publié le 12 juin.
D’après l’institution financière, la croissance de l’activité économique a principalement été portée par le dynamisme du secteur agricole dont les principales filières ont réalisé de belles performances.
A titre indicatif, la production céréalière totale a augmenté de 16 % en glissement annuel, pour atteindre 4,25 millions de tonnes. Si le riz demeure la principale céréale cultivée, c’est la production de millet qui a affiché la plus grande croissance (+ 23 %).
« Le secteur agricole a également bénéficié de la performance de la production d’arachides, qui devrait augmenter de 15 % en glissement annuel, ainsi que du dynamisme du coton graine [+7 % d’augmentation en glissement annuel] », souligne le rapport
D’après la Banque mondiale, ces développements positifs peuvent être attribués à une combinaison de facteurs, notamment des conditions météorologiques favorables et des politiques publiques de soutien dans le cadre du Programme agricole pour une souveraineté alimentaire durable (PASAD), mis en œuvre sur la période 2021-2025.
La reprise des activités dans le sous-secteur de la pêche
Les sous-secteurs de la pêche et de l’élevage ont également contribué à la bonne forme du secteur agricole. Selon les données compilées par la Banque mondiale, la production de la pêche a augmenté de 4,5 % en 2023 alors que la filière enregistrait une baisse de 5,8 % un an plus tôt.
« Le Sénégal a bénéficié de conditions météorologiques plus favorables, qui ont permis des efforts de pêche importants se traduisant par une hausse de 6,3 % de la production de pêche artisanale et une augmentation de 1,3 % de la production industrielle au cours de la même période », indique le rapport.
De son côté, l’élevage a enregistré une amélioration de son taux de croissance à 3 % en glissement annuel en 2023, contre une progression de 0,3 % en 2022. La Banque mondiale attribue ce dernier développement aux efforts mis en œuvre par le gouvernement dans le cadre du Plan national de développement de l’élevage (PNDE) qui promeut l’adoption de meilleures pratiques d’élevages et d’alimentation du cheptel.
Maderpost / Agence Ecofin / Stéphanas Assocle