Le Sénégal a réagi suite au coup d’État qui a eu lieu au Burkina Faso vendredi 30 septembre. Par la voix de la Chef de sa diplomatie, le Sénégal condamne tout coup de force non-constitutionnel et appelle au retour de l’ordre constitutionnel au Burkina Faso. Me Aïssata Tall Sall espère que le nouvel homme fort de Ouagadougou va respecter sa promesse de ne pas présider la future transition.
DIPLOMATIE – « Le Sénégal condamne tous les coups de force, tous les coups d’État, tous les renversements non-constitutionnels de pouvoir. Voilà sur le principe », a déclaré Aïssata Tall Sall, au cours d’une conférence de presse avec son homologue M. Dmytro Kuleba, ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine.
« Maintenant, ce qui est fait est fait, nous devons voir comment nous en sortir et revenir à l’ordre institutionnel. Nous avons entendu les premiers propos du Capitaine Traoré, qui est à la tête de ce coup de force, a déclaré dans ses premiers mots que la transition telle qu’elle avait été conçue et négociée avec la CEDEAO, va suivre son cours normal », a-t-elle ajouté.
C’est des propos, poursuit-elle, que nous allons suivre dans leurs applications et dans leurs mises en œuvre. « Je pense que c’est le rôle de la CEDAO aujourd’hui dirigée par le Président Emballo. Nous allons continuer et le principal objectif, c’est que l’ordre constitutionnel soit rétablit au Burkina Faso », a indiqué la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.
Aïssata Tall Sall exige le respect de l’agenda négocié par la CEDEAO et le Burkina Faso. « Le deuxième, c’est qu’allant vers le rétablissement de cet ordre constitutionnel, qu’on ne sorte pas de l’agenda qui avait été ensemble négocié par la CEDEAO et le Burkina Faso par l’intermédiaire de médiateur, le Président Issoufou, qui avait été à l’époque sollicité par la CEDEAO ».
Maderpost / PressAfrik