Ça bouge dans tous les sens ! La demande d’ouverture d’une enquête parlementaire sur une corruption présumée de deux magistrats dans l’affaire du rejet de la candidature de Karim Wade prend de plus en plus de l’ampleur, dans les deux camps. Une situation qui risque de créer un électrochoc entre le pouvoir législatif et judiciaire.
COMMISSION D’ENQUETE PARLEMENTAIRE – Après la sortie de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) condamnant “vigoureusement cette démarche du PDS” tout en faisant bloc autour des 7 Sages, le juge constitutionnel Cheikh NDIAYE a déposé une plainte ce jour 29 janvier 2024 au Parquet de Dakar, a appris Maderpost.
Cette plainte vise plusieurs chefs d’accusations à savoir : “outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, entre autres infractions contre les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre”.
Toujours dans cette affaire de corruption présumée de magistrats, la Commission des lois de l’Assemblée nationale vient d’acter la mise en place d’une commission d’enquête.
D’ailleurs les députés sont convoqués en séance plénière mercredi 31 janvier 2023.
Suite son X, Karim a salué “ce progrès vers une plus grande transparence dans notre processus électoral” qui, selon lui est “une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel”.
Maderpost / Mamadou Ba