Le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et la Délégation générale à l’entrepreunariat rapide des jeunes et des femmes (DER/JF) ont conçu un programme d’un montant de 10 milliards pour appuyer les exportateurs de la filière anacarde dans le contexte de la crise due au COVID-19, a appris l’APS.
AGRICULTURE – Le directeur général du COSEC, Mamadou Ndione, indique que son organisation a choisi de privilégier l’activité d’exportation dans l’accompagnement qu’il apporte à ses membres pour faire face aux effets et à l’impact de cette pandémie.
“En termes d’accompagnement des chargeurs sénégalais, nous avons mis l’accent sur les exportations”, a-t-il expliqué.
Il a signalé avoir travaillé avec le délégué général à l’entrepreunariat rapide des jeunes et des femmes (DER/JF), Pape Amadou Sarr, sur un programme de 10 milliards de francs CFA pour “accompagner les exportateurs de la filière anacarde’’.
“Le processus est déjà en place”, mais “il va sans dire que la crise sanitaire est un choc à l’échelle planétaire. Il ne faut pas qu’on se voile la face, il y aura des implications, des effets néfastes sur le plan économique et social”, a-t-il averti.
“Ce qui se passe avec cette crise sanitaire, c’est un électrochoc et, dans un scénario beaucoup plus pessimiste, certains parlent même de crise comparable à la grande récession de 1929. Que Dieu nous en préserve !”, s’est-il alarmé.
“Le secteur d’évolution des chargeurs, l’importation et l’exportation, est bien affecté par la pandémie du COVID-19 et le COSEC travaille avec les chargeurs dans le cadre de la facilitation, dans le cadre du télétravail. Nous faisons tout pour que les opérations se passent sans qu’il y ait nécessité de déplacement”, a-t-il expliqué.
Il a rappelé que le COSEC a lancé, depuis l’année dernière, la dématérialisation des procédures. Un travail grâce auquel 70% des chargeurs sénégalais n’ont plus besoin de se rendre au COSEC, parce qu’ils peuvent faire leurs opérations à distance.
“Nous avons travaillé aussi dans le cadre de l’intermédiation avec les armateurs pour leur demander d’accorder des facilitations, notamment avec certains d’entre eux qui ont ouvert des guichets et qui travaillent avec des banques et qui font en sorte que leurs clients n’aient pas besoin de se déplacer”, a encore expliqué M. Ndione.
Il estime que les Africaine doivent se battre pour que cette pandémie ne touche pas le continent dans les mêmes proportions que les pays développés.
“C’est pourquoi, au nom de l’orgueil africain, nous devons tout faire pour bloquer la maladie et montrer à la face du monde que l’Afrique n’est pas le berceau de l’humanité pour rien’’, a fait valoir Mamadou Ndione.
Maderpost / APS
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