Dix-huit jours après la COP29, les responsables d’Enda-Energie, entourés de plusieurs de leurs partenaires techniques et financiers ont procédé, ce 10 décembre 2024, â une évaluation exhaustive de la dernière Conférence des Parties tenue dans la capitale azerbaïdjanaise.
END-ENERGIE – D’entrée de jeu, l’énorme difficulté liée aux négociations destinées â obtenir les fameux et « très médiatisés fonds » estimés à 1300 milliards de $ U.S. a été mise en exergue.
Réclamés par les pays en voie de développement, la nécessité d’une telle manne financière a amplement été expliquée voire explicitée.
Les pays moins nantis, bien que n’étant pas à l’origine de la détérioration de notre planète chère car unique en son genre, n’en sont pas moins et de loin, les plus impactés et â tous les niveaux.
A l’unanimité, les participants à cet atelier de « debriefing » ont mis l’accent sur une meilleure préparation des négociateurs représentant les intérêts du tiers-monde.
Faudrait-il le rappeler, le Brésil est l’hôte de la COP30 prévue dans le courant de l’année à venir.
A cet effet, bien des acteurs dans le monde comptent déjà sur le charismatique et bouillant Lula Dassilva pour faire avancer certains points.
La mise sur pied d’une sorte de Sud-Global version climatique a aussi été soulevée dans la salle.
Pour bien peser dans la balance, il importe de constituer un bloc compact à l’échelle internationale afin d’avoir la force d’imposer ses idées, surtout que celles-ci divergent de celles des pays riches, dixit un intervenant.
Les thématiques traitées au cours des échanges ayant duré sept tours d’horloge dans un hôtel de la place à Dakar ont fait le tour d’horizon des failles de la COP 29.
Dans le même ordre d’idées, ces travaux sont préparatoires de la COP30 à Belem, en Amazonie.
Maderpost / Djibril Diop