Les quotidiens de ce mercredi 31 janvier 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost traitent divers sujets partant de l’installation de la commission d’enquête parlementaire à l’Assemblée nationale à la dernière édition de l’indice de perception de la corruption par Transparency international, la position du Sénégal, en passant par le drame à « Kharr Yalla » faisant plusieurs morts et de blessés.
REVUE DE PRESSE – La commission d’enquête parlementaire contre l’invalidation de la candidature de Karim Wade sera installée aujourd’hui, « le Pds, le spectre d’une consigne de vote d’abstention », publie Bés Bi (le jour). D’après le journal, « le Parti démocratique sénégalais (Pds) va-t-il « payer » ce soutien de Macky Sall », s’interroge-t-il. En observant une abstention comme 2019, « le protocole de Conakry » qui avait dicté la neutralité de Wade, « l’arme de l’Abstention », note-t-il.
Enquête indique « la survie des blocs en jeu », avant de se demander : va-t-on assister à une confrontation entre députés proches d’Amadou Ba et ceux qui sont contre le Premier ministre Candidat de ladite coalition ? Outre, la publication informe que la posture du parti ex-Pastef (dissout par décret présidentiel) est très attendue à l’Assemblée nationale.
Toujours, mise en place ou non d’une commission d’enquête parlementaire contre des membres du conseil constitutionnel, « mercredi de vérité », souligne en vedette SudQuotidien. Interrogé sur cette affaire par le quotidien du groupe SudCommunication, Dr El Hadj Omar Diop, enseignant chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques à l’UCAD, précise : « l’Assemblée nationale n’a aucune prérogative pour enquêter sur les décisions du conseil constitutionnel », dit-il.
Dans cette même veine, WalfQuotidien souffle « comment l’Apr s’est fourvoyée en défendant Karim Wade » et indique un « revirement en vue», aujourd’hui. En outre, dans un entretien avec la parution de Front de terre, la candidate à la présidentielle du 25 février 2024, « Dr Rose Wardini prescrit l’ordonnance pour le Sénégal », écrit Walf.
L’Observateur est surtout préoccupé « au cœur des grosses affaires de campagne » pour la présidentielle 2024. « Révélations sur les commandes, d’affichages, flyers, tee-shirts…, les ventes et location de voitures, le prix de la sécurité, les bons contrats des agents de Communication entre autres », allègue l’Obs.
Drame à Khar Yalla (Dakar)
« L’horreur à Khar Yalla : 5 morts dans l’effondrement d’un bâtiment », annonce VoxPopuli poursuivant : « plus d’une dizaine de blessés dont des cas graves tirés des décombres ». Les causes du drame pas encore déterminés. En revanche, l’ingénieur du développement urbain de la ville de Dakar, Biram Diop, invoque « la vétusté du bâtiment ».
Le bilan du drame s’alourdit, « 07 morts et 12 blessés », révèle Le Soleil. Le gouverneur de Dakar, Al Hassane Sall fait savoir que « le bilan peut évoluer » puisque les services de secours continuent toujours les fouilles dans les décombres.
Le Témoin plonge le débat dans le dernier rapport de l’indice de perception de la corruption (IPC), publié, hier, mardi 30 janvier 2024, par Transparency International, « le Sénégal s’enlise dans la Zone rouge », note-t-il. En effet, il se trouve « une fois de plus enfoui dans la zone rouge de la corruption avec une note 43/100 », relate-t-il.
Cet article fait dire Les Echos, « le Sénégal peine à se tirer de la zone rouge pour la 3e année consécutive ». Cependant, dans les colonnes du journal, s’agissant de l’office national de lutte contre la corruption, le ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba a révélé, hier mardi, à l’Assemblée nationale la publication de « la liste des assujettis allongée, des sanctions prises contre les défaillants ».
« Un bain de sang évité de justesse à Thiaroye-Sant Yalla », nous dit Libération. Il s’agit d’un père de famille qui tenté d’égorger ses deux filles âgées de 3 ans et 5 ans. La réaction rapide de la police a permis d’éviter hier, vers 13 heures « un horrible drame ».
En sport, Stades quotidien revient sur « les raisons d’un échec » du Sénégal en CAN 2023 : « les choix tactiques d’Aliou Cissé », « un arbitrage contestable » mais aussi, « des cadres pas à la hauteur, faillite mentale », remarque-t-il.
Les Echos constate dans l’effectif de l’équipe nationale du Sénégal, entre « cadres vieillissants » et « jeunes Lions » imposants dans la tanière, à l’image de Amara Diouf, Habib Diallo, Nicolas Jackson, Boulaye Dia ou encore Abdallah Sima… « l’alternance a sonné », avise-t-il.
Maderpost