A partir de janvier prochain, l’accord de libre-échange continental entre en vigueur. Un pacte commercial continental qui semble « favorable pour le Sénégal », selon le chef de Division de la Statistique de la Direction du commerce extérieur, Khady Ba. Elle l’a affirmé hier, lundi, lors d’un atelier du Comité national pour la mise en œuvre de ladite Zone de libre-échange continental (Zlecaf). |
ZLECAF – Sur la base des statistiques d’échanges commerciaux, la dépendance du Sénégal sur le continent africain se chiffre à 14%, nettement en-dessus de l’accord de libre-échange commercial continental négocié autour de 17-18%. Ce qui sous-entend que ledit «accord continental est favorable au regard de l’analyse d’impact de l’offre de la Zlecaf qui a été fait en collaboration avec la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee)», a dit hier, lundi, Khady Ba, chef de Division de la statistique de la direction du commerce extérieur, lors d’un atelier du Comité national des négociations commerciales internationales sur la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange continentale africaine. Sur la dépendance du Sénégal à l’échelle mondiale, elle ne renseigne que rien qu’ «en 2019, le Sénégal a décaissé plus de 4000 milliards de francs CFA». De cette dépendance, «la part de l’Afrique se situe à 14%, contre les 18% négociés dans le cadre de la mise en œuvre de la Zlecaf, prévue en janvier 2021», fait-telle constaté. Elle fera remarquer que «le Sénégal importe l’essentiel de ses produits du continent européen». Pour ce qui est des exportations, elles sont essentiellement orientées vers l’Afrique, suivi de l’Europe et de l’Asie. «Au courant de ces 5 dernières années, le Sénégal a exporté une valeur d’environ 40% dans le continent africain, et cherche toujours à consolider ses parts de marché sur le continent», dira-telle. Le directeur du commerce extérieur pour sa part dira que la Zlecaf constitue un important levier de développement du continent africain. Ce, à l’heure où subsistent de multiples incertitudes sur l’économie mondiale du fait de la persistance de la pandémie de la covid-19, la mise en œuvre de ce vaste marché continental permettra sans doute de contribuer aux efforts de transformation structurelle de nos économies. Sur ce, dira-t-il «elle permet aussi de soutenir le développement des échanges intra-africains qui, demeurent encore très faibles en dépit des immenses potentialités de notre continent». |
Maderpost / Sudonline