Il faut sauver le soldat Sénégal. Nous voilà acteurs et figurants d’un long métrage de suspense économique, dirigé par une administration, qui s’est inspirée d’un scénario d’émergence, pour installer depuis son objectif sans angle, le Sénégal dans un champ contrechamp désamorcé.
https://youtu.be/WPfNDa6OLsUReconstruire, notre économie mise à terre par la bestiole de Wuhan, à partir de l’emprunt, dont on remboursera difficilement un centime. Il fallait y penser.
Mais comme l’a fait remarquer, le brillant économiste, le Dr Khadim Bamba Diagne, il faut une gestion plus efficace des emprunts.
Je ne sais pas comment est dépensé l’argent de la dette, même si j’ai ma petite idée, alimentée, bien sûr, par le zéro retour sur investissement des TER, Diamniadio et autres projets tape à l’œil de la philosophie wedi giss boku ci.
Ne perdons pas de temps cependant. Ce qui est fait est fait. Regardons l’avenir, mais, engageons l’obligation du bout-à-bout des sommes, qui nous seront versées, afin que le cadrage du financement de notre économie, ne coupe pas de la réalisation de nos espérances et attentes.
Le sommet de Paris, qui repositionne l’Hexagone sur son continent, après qu’elle l’eut frimé et trouvé sans histoire, et en rase motte dans les grandes campagnes hégémonistes. Et bien, ce sommet nous servira, si le Macky fait appel aux hommes qu’il faut.
Le niveau d’endettement avoisinant les 70%, exige un redressement de la barre. Pas besoin d’être marabout, pour savoir que la faillite économique fonce sur nous.
9176 milliards, tel est le montant de la dette d’un pays importateur ! Vous avez bien entendu !
Qu’ont-ils fait de ces tunes ?
Les nombreuses et galvaudées répétions des concept, tels les projets structurants, ont plus fait l’effet du bruitage.
Voilà pourquoi nous nous retrouvons devant un contraste saisissant, entre le fast-track, tenez un autre concept régurgité en contre plongée, et les résultats.
Ne soyons pas rancunier. Le flouze arrive.
Sauf, que si nous savons pourquoi, le quand et comment restent à être clarifiés.
Droits de tirages spéciaux ou pas, l’administration Sall doit dire, et en clair, ce qu’elle va faire du magot, et comment elle compte s’y prendre.
Hors de question, les projets qui ne prendront pas en compte le service de la dette. Il est temps de mettre nos enfants et petits-enfants, hors de portée de l’enfer du remboursement.
Faire enfin de l’économie, voilà où est attendu le Macky. Pas besoin d’effets spéciaux pour y arriver. Les cerveaux sénégalais feront l’affaire.
A moins que, nous préférions mettre le clap de fin et lancer le Sénégal en assalo bombé.
Jummah Mubarack et bon week-end à tous !
Charles FAYE]]>