“La base de Sikoun, commandée par le chef rebelle Adama Sané (ndlr : du Mouvement des forces démocratiques de Casamance – MFDC -), vient de tomber”, a posté, en exclusivité, jeudi sur sa page Facebook le journaliste Barka Ba, politologue et spécialiste Afrique par ailleurs du Groupe du Futurs Médias.
CONFLIT – “Au terme d’un pilonnage intensif, les combattants du MFDC ont été obligés de quitter ce sanctuaire mythique de la rébellion”, a précisé le journaliste réseauté, ajoutant que le “bastion inexpugnable du Paigc pendant la guerre de libération qui y avait érigé des bunkers, Sikoun est une place forte du Mfdc qui s’y était réinstallé, avec son fromager sacré, très important dans la préparation mystique des combattants”.
Barka Ba évoque du reste, Baraka Mandioka, ancien fief de Salif Sadio où le chef rebelle avait été délogé en 2006 par une offensive de l’armée appuyée par le général-bissau-guinéen Tagme Naway.
Le même journaliste avait donné des informations la veille, indiquant que l’armée sénégalaise, “après des bombardements intenses (artillerie et aviation combinées) est parvenue à déloger ce matin (mardi) les rebelles du Mfdc menés par les chefs de guerre Ibrahima Kompass Diatta et Adama Sané de leurs bases surnommées la « 2 » et la « 9 », situées à la frontière avec la Guinée Bissau”.
“Depuis des semaines, l’armée sénégalaise mène une offensive à la frontière avec la Guinée-Bissau et la prise de Sikoun était l’un de ses objectifs majeur”, dit encore Barka Ba, précisant que les “bases surnommées la « 2 » et la « 9 » commandées par Ibrahima Kompass Diatta, autre chef de guerre du Mfdc, sont elles aussi tombées hier“.
Des acquisitions d’armement auprès des nouveaux seigneurs de l’armement que sont les Indonésiens chez qui l’armée s’est approvisionnée en avion de transports, et les partenaires classiques et stratégiques ont boosté la puissance de frappe sénégalaise dans un contexte marqué par le développement du djihadisme en Afrique de l’Ouest.
Maderpost