L’armée sénégalaise a démenti jeudi la mort de sept militaires dans le Nord-Sindian, situé dans le département de Bignona, dans le cadre de ses opérations de sécurisation de la Casamance (sud).
OPERATION DE SECURISATION – « C’est le lieu de rappeler que durant les opérations en cours en zone militaire numéro 5 (Ziguinchor), les armées n’ont dénombré qu’un seul blessé », précise un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
La DIRPA rejette les « fausses allégations postées sur un site de propagande et partagées sur les réseaux sociaux, faisant état de ‘sept militaires sénégalais tués dans une embuscade au Nord-Sindian ».
« Cet incident est survenu le 3 février 2021, lors de l’attaque de la position adverse de Badiong, au cours de laquelle un militaire du troisième bataillon d’infanterie a reçu un éclat qui lui a causé une légère blessure au bras », affirme-t-elle.
Le blessé, « immédiatement pris en charge sur le plan médical », se trouve dans un état « très stable », ajoute le communiqué.
Il signale qu’ « un autre incident a opposé une patrouille militaire à trois éléments armés, le 6 février 2021, dans le Nord-Sindian ». Mais « l’action déterminante de notre patrouille a obligé ces éléments armés à battre en retraite vers le nord » de la région de Ziguinchor, assure la même source.
« En tout état de cause, soutient la DIRPA, les armées sénégalaises restent convaincues du sens de discernement de nos compatriotes et de l’opinion publique. »
« Du reste, rien ne saurait entamer leur ferme détermination à remplir leur mission régalienne de protection des populations et de défense de l’intégrité du territoire national », conclut-elle.
Depuis le 25 janvier dernier, l’armée mène des opérations de sécurisation dans le sud du pays pour faciliter le retour des déplacés et mettre fin aux trafics multiformes qui, selon elle, développent une économie criminelle en Casamance et le long des frontières du Sénégal avec la Guinée-Bissau et la Gambie.
Au cours de ces opérations, l’armée a repris les quatre bases du « front sud » du MFDC, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, à Badiong, Sikoune, Boumane-Bilass et Boussoloum. Les bases démantelées étaient des sanctuaires du mouvement indépendantiste.
L’armée a saisi plusieurs munitions, du matériel d’intendance et de la logistique. Elle a détruit des cultures de chanvre indien qui s’étaient sur des dizaines d’hectares.
Maderpost / APS