Qui disait que la 34e Coupe d’Afrique des nations (Can) qui se joue en Côte d’Ivoire est celle des surprises? Au terme des 8es de finale, on est tenté de le croire après cette série d’élimination du Sénégal, du Maroc, du Cameroun ou encore de l’Égypte. Considérés pourtant comme les gros favoris de la compétition.
Considérée comme la Can la plus disputée de l’histoire, la 34e édition qui se joue en Côte d’Ivoire est sans doute celle des surprises. C’est du moins ce qui ressort du premier tour et ensuite des 8es de finale. Une phase marquée surtout par l’élimination précoce des favoris et grands prétendants à la succession du Sénégal, tenant du titre.
Malgré un départ canon (trois matchs, trois victoires), les «Lions» ont en effet connu un réveil brutal en se mettant sur le chemin des «Miraculés» de la Côte d’Ivoire. Avec en prime une élimination précoce qui a surpris plus d’un observateur.
Hormis le champion d’Afrique en titre, le Cameroun, l’Égypte et le Burkina Faso, demi-finalistes de la dernière édition, sont tous passés à la trappe à l’issue des 8es de finale. Ils déjouaient du coup tous les pronostics. Mais on n’en était pas à une surprise. Ainsi l’échec patent des autres «Grands d’Afrique» est à mettre dans le lot des surprises et des faits marquants de cette présente compétition.
Demi-finaliste du dernier Mondial et logiquement désigné comme le favori, le Maroc a connu, à la surprise générale, un coup de frein face à la République démocratique du Congo en 8e.
Sortie au premier tour à la précédente Can et éliminée au barrage de la Coupe du monde, l’Algérie n’a pas connu meilleur sort et a pris la porte après une ultime défaite en poule face à une sensationnelle équipe de la Mauritanie. Les Mourabitounes en profitaient pour décrocher leur première victoire de leur histoire à la Can mais aussi leur première qualification en 8es.
Dans le lot des «sans grades», la Namibie a également créé la surprise en remportant sa première victoire de son histoire en Can face à la Tunisie. Les «Warriors» buteront finalement devant l’Angola en 8e de finale.
Régulier à la Can depuis quelques années, le Cap Vert a réussi à mettre tout le monde d’accord sur ses bonnes performances. Le bilan de leur parcours n’était pas forcément attendu dans une poule B composée de l’Égypte, finaliste de la dernière Can et du Ghana, mondialiste en 2022. Mais les «Requins Bleus» se sont fait fort de s’offrir La première place du groupe B en dominant les Ghanéens, le Mozambique avant de tenir en échec les coéquipeirs de Mohamed Salah. Le Cap Vert qui s’est hissé en quart de finale confirme sans doute le mieux la révolution en marche au sommet du football africain.
Maderpost / Sud quotidien