Ce n’est pas tous les jours qu’il nous est donné de déclamer une chronique, un jour de fin d’année, quelques heures avant le traditionnel discours à la Nation du président de la République. Alors régalons-nous, et mettons les gaz pour une dernière de 2021, assurée et assumée. De cette année qui se consume et va rejoindre le stock de ses prédécesseurs, désormais gravés dans la mémoire irréversible de joies et peines enfouies, notre pays retiendra le pire de ce qu’il a, et qu’il ne s’est pas interdit de pulvériser à la face du monde, toute honte bue. Sans doute, qu’il y avait un trop plein de charge à décharger. Elle fut extériorisée. Hideusement, honteusement, après qu’il nous fut conté une torride histoire, de filaments dégoulinant violemment, dans une sulfureuse séance de massage tantrique. Un canon de Navarone à faire le perdre le nord à un saint, aurait non seulement révélé une addiction impulsée au-delà d’un couvre-feu imposé par un covid-19 apolitique, mais encore accusé de viol El Phénoméno Sonko. Ainsi naquit d’un février aux musiques relaxantes assorties de graves accusations de viols l’inoubliable mars. Nous en eûmes tous honte. Et plus encore, quand des explications alambiquées et rumeurs dignes de films x fusèrent de partout. Le Sénégal venait de toucher le fond. Surprenant le monde, mais encore plus l’Afrique qui nous prenant pour une boussole, nous voyait bien plus grand que nous ne le sommes en réalité. D’aucuns diront que les restrictions, le mal-être, la ralentissement économique et l’essoufflement social expliquaient la déferlante écervelée déversant rage et casse. D’autres diront que la situation n’était que trop belle pour ne pas être mise à profit par des malfrats. Heureusement le Sonko décida de ne pas faire sa marche, comme il l’avait appelée de ses vœux après qu’il fut placé sous contrôle judiciaire. Dieu seul sait ce qu’il serait advenu s’il avait persisté ? Un fait inédit serait peut-être arrivé. Comme un dommage collatéral aurait pu survenir. Commandité ou non. Qui sait ! Il est heureux de savoir que le Sénégal peut compter sur des intelligences vives, sur lesquelles il peut s’appuyer pour ne pas rompre quand il plie. Parmi ces éminences à saluer et à qui, aussi bien le Sénégal et certaines démocraties de la sous-région doivent beaucoup, le droit de l’hommiste Alioune Tine. Il fut à sa place. Fit ce qu’il fallait faire, parla à Youssou Ndour, qui préféra voir ses biens saccagés plutôt que de voir le sang des Sénégalais rougir le sol, après que l’Observateur et TFM bravèrent la furie des casseurs. Au courage de ses hommes et d’autres admirables, s’est ajouté le leadership de Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides. Incontestable. Époustouflant. Révélateur. Balago aurait dit Thione, la note brisée qui a mis à sec mars déjà mis à sac. Bye bye 2021. Et plus jamais toi ! 2022 arrive avec le grand bal pour débuter. Puisse-t-elle être une année heureuse et belle pour chacun de vous et pour nous tous. Dewenetty Charles FAYE]]>
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