Près d’une centaine de jihadistes ont été neutralisés, depuis la fin de la semaine, à la frontière malienne, a appris APA, ce mercredi. L’armée de l’air a mené des frappes aériennes, hier mardi, sur le quartier général d’un groupe terroriste à Kain-Ouro, frontière du Mali, a rapporté l’Agence d’informations du Burkina (AIB).
JIHADISTES – APA a pu confirmer l’information auprès de sources sécuritaires qui ont fait cas d’une vingtaine d’insurgés islamistes tués.
Elles ont indiqué que des survivants, probablement blessés, ont réussi à s’en fuir avec des corps d’assaillants neutralisés.
Nos sources ont aussi fait savoir que leurs moyens de combat et logistique ont été détruits.
Depuis la fin de la semaine dernière, l’armée burkinabè mène des opérations contre les groupes jihadistes à la frontière avec le Mali.
Des militants affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) réunis autour de certains leaders, ont été la cible de frappes aériennes, dans la zone de Oursi, région du Sahel, toujours à la frontière du Mali. Une quarantaine d’entre eux ont été tués, selon la télévision nationale.
Le lendemain, soit lundi le 27 mars, des survivants des frappes, revenus chercher les corps de leurs compères tués la veille, ont été ciblés grâce à des vecteurs aériens. Une vingtaine, selon des sources.
Plusieurs autres opérations militaires, en cours, ont permis de détruire des bases terroristes dans le Centre-Nord et le Sahel, précisément à Tongomayel, Inata et Tougouri, toujours à la frontière malienne. Elles ont aussi permis de tuer plusieurs jihadistes.
Selon des sources sécuritaires, les actions offensives de l’armée et des supplétifs vont se poursuivre sur l’ensemble du territoire national.
Maderpost / Apanews