En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur national a analysé le match contre l’Angola. Même si son équipe n’a pas été aussi flamboyante, Boniface Ndong retient la qualification en demi-finales.
BASKETBALL – «D’abord, il faut retenir la victoire. Mais si on analyse le match, c’est un match bizarre. On n’a pas pu trouver notre jeu, notre rythme, on ne courait pas. C’est peut-être dû à la pression, l’heure à laquelle on a joué ou peut-être que l’Angola était plus prête que nous. Des questions auxquelles, je pourrai répondre quand j’aurai visionné le match. Une chose que j’ai remarquée et que je peux dire, c’est qu’on ne courait pas après les rebonds. Passer la balle, courir la moitié du terrain, c’est quelque chose que l’on n’a pas pu faire aujourd’hui. Peut-être à cause de la pression ou la fatigue. Mais on n’a jamais été derrière à la fin. ils ont pu égaliser, mais nous étions à 8 points et ils sont revenus. On a eu des tirs ouverts on ne les a pas mis, on a eu des lancer-francs qu’on a ratés. On a plus contrôlé le match à la fin. Cela n’efface pas l’excellent travail que l’Angola a fait. Quand on va à la guerre, on emmène ses meilleurs soldats et je les connais. Quand le match est difficile, je suis resté avec mes meilleurs soldats : Gorgui Sy Dieng, Ibrahima Fall Faye, Brancou, Pierrià et Mamadou Faye. Ce dernier a fait un gros match aujourd’hui. J’aurais aimé qu’il joue plus, mais avec les fautes, on a essayé de gérer. Quand on est dans un match serré, à 5 minutes de la fin, j’étais obligé de le faire revenir. Parce que physiquement ii tient, mais parce qu’aussi il a prouvé jusqu’ici, qu’il faisait partie des cadres de l’équipe. Concernant Maurice, je sais qu’il a une courbature. Les blessures musculaires, il est difficile de faire des prévisions. Je sais qu’il s’est blessé lui-même, il n’a pas été touché ou reçu un choc».