C’est un nouvel avion de l’un des plus grands constructeurs mondiaux, et le deuxième à tomber du ciel en cinq mois, tuant au total 346 personnes, constate-t-on après le crash du 737 MAX de la compagnie Ethiopian Airlines, dimanche dernier à Addis Abeba, six minutes après son décollage à destination de Nairobi au Kenya.
CRASH – Les causes et la question de savoir si les accidents sont liés préoccupent vivement les voyageurs, les compagnies aériennes et Boeing , dont le stock a chuté de 5% lundi, un jour après le crash d’un Ethiopian Airlines 737 MAX 8, qui a poussé la Chine, l’Indonésie et une poignée de compagnies aériennes d’autres pays à atterrir à la terre, rapporte forbes.com.
Cependant, certains analystes et experts en matière de sécurité affirment qu’il n’ya pas encore de preuves permettant de conclure que l’avion à succès de Boeing pose de graves problèmes.
«À l’heure actuelle, les faits ne permettent pas de fixer l’avion au sol», déclare John Goglia, ancien enquêteur sur les accidents et membre du conseil d’administration du US National Transportation Safety Board.
On ne sait pas quel impact cela aura sur le résultat net de Boeing. Les livraisons du 737 MAX pourraient être retardées si davantage de compagnies aériennes mettaient temporairement l’avion hors service, cependant, “personne ne s’éloignera des commandes existantes car rien n’indique qu’il y a quelque chose qui cloche dans la conception de l’avion”. note Richard Aboulafia, analyste en aérospatiale chez Teal Group.
Et la plupart des compagnies aériennes qui avaient planifié d’importantes commandes pour de nouveaux avions à une seule allée les ont déjà passées, a-t-il déclaré.
L’accident d’Ethiopian Airlines fait suite à celui d’un Lion Air 737 MAX 8 du 29 octobre en Indonésie. Les enquêteurs n’ont pas encore rendu leur décision définitive sur cet accident, mais les experts en sécurité disent qu’il y a de bonnes raisons de penser que la formation et l’expérience des pilotes ont joué un rôle important, ce qui pourrait également être le cas lors de l’accident en Ethiopie.
Le vol 302 d’Ethiopian Airlines s’est écrasé dimanche faisant 157 victimes, six minutes après le décollage d’Addis-Abeba, des données de repérage par satellite suggérant que les pilotes avaient du mal à contrôler l’avion. 1
Semblable au crash de Lion Air, le taux de montée de l’avion éthiopien a varié de façon irrégulière, le nez basculant et redescendant en alternance. La manette des gaz était poussée de manière à fournir une forte poussée, et les périodes de forte montée suggèrent à Goglia que le commandant de bord a peut-être désactivé les commandes de correction de compensation de l’assiette qui ont été au centre de l’enquête sur l’accident de Lion Air.
Cependant, l’avion n’a pris qu’une altitude d’environ 1 200 pieds avant de s’écraser et l’accélérateur à fond a poussé l’avion à une vitesse dangereusement élevée d’environ 440 milles à l’heure.
Source : forbes.com