Le milliardaire Baye Ciss a présenté dimanche 17 octobre aux journalistes, à son domicile à Médina Baye, son livre “Programme de développement de Kaolack 2022-2027” en vue des prochaines locales prévues en janvier 2022.
KAOLACK – “Je suis candidat à la candidature de l’élection du maire de la commune de Kaolack”, a dit Baye Ciss, précisant aux journalistes venus répondre à l’invitation du lancement de son livre programme qu’il est de la mouvance présidentielle.
Cependant, le spécialiste de l’ingénierie financière s’est dit “prêt” à mettre son livre programme à la disposition du vainqueur des joutes locales dans sa commune. “Ce n’est pas la personne qui importe, moi ou quelqu’un d’autre cela import peu, dans cette course à la mairie de la commune Kaolack”, a martelé M. Ciss.
Le président de CISSCORP a toutefois relevé que “n’importe qui ne peut pas se lever et demander la mairie de Kaolack“. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il a fait “exprès” de mettre sur la couverture de son livre les photos des personnalités “qui ont marqué et fait Kaolack”.
“Ce sont des codes que je lance. Kaolack qui était la capitale économique du Sénégal a beaucoup perdu parce qu’elle n’a plus les personnes de qualité et d’envergure aussi importantes que les Waldiodio Ndiaye, Serigne Bassirou Mbacké, Cissé Dia, Amadou Diack, Babacar Ba, sans compter les religieux tel que le cardinal Théodore Adrien Sarr, je ne parle même pas de Baye Niass”.
Rappelant que 5 des Premiers ministres du pays sont originaires de Kaolack, Baye Ciss égrène dans son livre programme les termes de référence du développement de la commune et au-delà de toute la région “bassin arachidier et céréalier du pays”.
“Nous pouvons tripler en cinq ans le budget de la commune. Le faire passer de 3,5 milliards FCFA en 2022 à 4,6 milliards FCFA en 2024, à 6,62 milliards FCFA en 2025, puis 7,9 milliards FCFA en 2026 et 10,5 milliards FCFA en 2027”, a dit M. Ciss, soutenant que la levée de fonds peut aussi bien provenir de l’étranger que des politiques locales de développement.
La gestion de l’aéroport par la commune, la construction d’hôtels, de centrales solaires, la transformation des déchets, le dividende religieux, la création de pôles de développement, entre autres, sont “autant de possibilités de développement qui s’offrent à Kaolack”, selon M. Ciss.
Mais pour que Kaolack redevienne la première ville économique du Sénégal, “il faudra de véritables hommes d’Etat avec des projets cohérents et ambitieux pour leur commune et leur région”.
“Juti yorul dëk yi” (les petites taxes ne peuvent pas développer une ville). Il faut changer de paradigme, il ne faut pas attendre les jetons ou les perdiem. Il faut une véritable ambition avec des projets cohérents et un Partenariat public privé fort”, a conclu M. Ciss.
Maderpost
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