Devant la barre du Tribunal des flagrants délits, se tient présentement le procès impliquant l’activiste Bah Diakhaté et le prêcheur Imam Ndao. Selon les informations de Dakaractu, les mis en cause ont catégoriquement nié les faits pour lesquels ils sont attraits à la barre. Selon notre consœur sur place, les plaidoiries se poursuivent et l’Imam Ndao est d’ailleurs en train de répondre aux questions.
PROCES –L’autre confrère Seneweb va au-delà en relevant la discorde entre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. Le site rapporte, ci-dessous, les déclarations des deux accusés.
« Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’imam Ndao ». C’est la réponse catégorique de Bah Diakhaté devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Il répondait ainsi à la question du juge qui lui a notifié que dans un document sonore, il est cité par l’imam Cheikh Tidiane Ndao, son co- accusé. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor de même que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».
Confronté à cet enregistrement sonore, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao reconnaît en être l’auteur tout en soulignant qu’il a été tronqué. Il a ajouté, en outre qu’à la police on lui a fait signer un Procès-verbal après l’avoir entendu sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu ‘homme religieux, je ne peux insulter », dit-il.
« J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes, a-t-il poursuivi. Compte tenu de tout ça et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique », a-t-il observé.
Poursuivant il a déclaré : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».
Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés au tribunal des flagrants délits pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).
Maderpost