Il n’y a aucun nuage entre Société africaine de raffinage (SAR) et la Société nationale d’électricité (SENELEC) a indiqué Pape Demba Bitèye, le directeur général de la SENELEC, dans un texte publié mardi par L’Observateur.
FOURNITURE – “La Société africaine de raffinage (SAR) est un de nos fournisseurs. SENELEC achète le combustible à la SAR et elle a un délai de paiement. Donc, à l’image de ce que nous avons avec nos clients, chaque fois que nous avons ds échéances, nous arrivons à les honorer. Ce qui fait que la SAR, qui a le contrôle exclusif de fourniture de combustible à la SENELEC depuis 2011, continue de nous fournir l’électricité. Et nous entreprenons de bonnes relations commerciales. Il n’y a pas de manque fuel et la SAR peut le confirmer”.
Cependant, il faut notifier qu’à la faveur du nouveau gouvernement mis en place à la suite de la présidentielle de février 2019, les sociétés nationales Société nationale d’Electricité (SENELEC), Société PETROSEN et Société africaine de Raffinage (SAR) sont sous la tutelle technique du ministère du Pétrole et des Energies actuellement dirigé par le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé.
C’est qui est ressorti du Décret n° 2019 – 769 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.
Mouhamadou Makhtar Cissé, nouveau ministre du Pétrole et de l’Energie “hérite” ainsi de la tutelle technique de trois sociétés nationales. Et pas des moindres. Il s’agit de Société nationale d’Electricité (SENELEC), Société PETROSEN et Société africaine de Raffinage (SAR).
Le nouveau ministre du Pétrole et des Energies veille à ce que les actions au niveau de SENELEC, PETROSEN et SAR soient en cohérence avec les objectifs de politique qui lui ont été assignées.
SENELEC comme PETROSEN en Holding dans la perspective 2022-2023 ?
Instituée par la loi 98-06 du 28 janvier 1998 du 14 avril 1998, la SENELEC est une société anonyme (SA) à participation publique majoritaire, d’après le site web officiel de SENELEC.
Conformément aux dispositions de cette loi relative au secteur de l’électricité, la société a pour objet la production, le transport, la distribution, l’achat et la vente en gros et au détail, l’importation et l’exportation de l’énergie électrique.
SENELEC a un capital de Cent-soixante-quinze-milliards deux-cent trente-six millions trois cent quarante-quatre mille (175 236 344 000) Francs CFA. Il faut aussi préciser que l’État du Sénégal détient 90,58%, alors que la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC) en déteint 9,42%.
Rappelons qu’en perspective de la deuxième phase du Sénégal (Emergent) et dans le cadre des réformes entreprises par le Sénégal à propos de la gestion du pétrole et le gaz horizons 2022-2023, il est envisagé la réorganisation de SENELEC en holding. Une réforme en perspective pour une sécurisation de la production et de l’approvisionnement du pays en énergie en quantité, en qualité suffisantes et au moindre coût.
Il est aussi question d’un PETROSEN en amont et en aval de la chaîne.
Maderpost