La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec l’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO), a conclu avec succès la deuxième partie de sa série d’ateliers visant à développer les marchés de capitaux en Afrique de l’Ouest.
AFRIQUE – Après les ateliers initiaux en Guinée et en Sierra Leone, cette phase s’est concentrée sur la Gambie (14-15 novembre 2024) et le Libéria (11-12 novembre 2024), réunissant les principales parties prenantes pour améliorer l’infrastructure financière et promouvoir une croissance économique durable.
Le développement des marchés financiers est essentiel au développement économique de la Gambie et du Libéria.
Des marchés financiers robustes offrent une plateforme pour lever des capitaux à long terme, ce qui est essentiel pour financer des projets d’infrastructure, favoriser l’entreprenariat et stimuler la croissance économique.
En facilitant une allocation efficace des ressources, les marchés financiers peuvent contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer le niveau de vie dans ces pays.
Les ateliers ont souligné l’importance de cadres réglementaires solides pour assurer la transparence, l’efficacité et la protection des investisseurs sur les marchés financiers de la Gambie et du Libéria.
Les participants ont reçu une formation approfondie pour améliorer les compétences des régulateurs, des opérateurs de marché et d’autres parties prenantes, favorisant ainsi un secteur financier plus compétent et plus compétent.
Des stratégies pour attirer les investissements nationaux et étrangers ont été discutées, soulignant les rendements potentiels et la stabilité de l’environnement financier dans ces pays.
En outre, le rôle de la technologie dans la modernisation des marchés financiers a été un point central, avec des sessions sur la mise en œuvre de plateformes numériques et de solutions fintech pour améliorer les opérations et l’accessibilité du marché.
Les principales recommandations visant à dynamiser le programme de développement des marchés de capitaux en Gambie et au Libéria comprennent le renforcement des cadres juridiques et réglementaires pour garantir l’intégrité du marché et la confiance des investisseurs, le renforcement des capacités par la formation continue des régulateurs et des acteurs du marché, la promotion de la sensibilisation et de l’éducation du public sur les avantages des marchés de capitaux, l’exploitation des technologies avancées pour moderniser l’infrastructure du marché et améliorer la transparence, et l’encouragement de l’intégration régionale pour créer des marchés plus vastes et plus liquides capables d’attirer des flux d’investissement importants.
Ces mesures sont essentielles pour favoriser un environnement financier stable, efficace et inclusif qui favorise une croissance économique durable.
Les ateliers se sont conclus par la présentation d’une feuille de route pour le développement continu des marchés de capitaux en Gambie et au Libéria.
Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) est l’une des cinq commissions régionales de l’Onu. Son mandat est de promouvoir le développement économique et social de ses Etats membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.
La CEA est composée de 54 États membres et joue un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et en tant qu’élément clé du paysage institutionnel africain.
Maderpost