Ousmane Diédhiou, le maire de la commune de Mangagoulack dans le département de Bignona (région naturelle de Casamance) a lancé mercredi, dans un appel téléphonique de Maderpost, un “appel à l’aide et à la solidarité nationale” vis-à-vis de sa localité après le vent violent qui occasionné d’importants dégâts matériels dans sa localité mais aussi dans plusieurs villages jusqu’à Afignam.
INTEMPERIE – C’est un maire abattu qui s’en est ouvert à Maderpost, soulignant l’urgence de l’aide que le pouvoir central, voire des Sénégalais de bonne volonté, doivent apporter dans les meilleurs délais aux populations de sa commune et des autres villages qui vivent une “situation difficile” à la suite des “dégâts énormes causés” par le vent qui a soufflé sur une partie de la Casamance, dans la nuit du dimanche à lundi.
“Les populations sont désemparées et nous autorités locales ne pouvons pas leur apporter les réponses qu’elles attendent. Déjà qu’elles étaient fatiguées par le Covid-19 qui a bloqué toutes les activités et obligé les gens à rester chez eux, sur place, à ne rien faire. C’est difficile, très difficile”, a déclaré le maire.
Le tableau du sinistre est sombre. De nombreuses maisons ont vu leurs toits emportés par le vent, des salles de classe ont été endommagées, un bâtiment du collège a cédé, tout comme une école élémentaire, et de nombreux arbres ont été déracinés, indique l’édile de la commune.
Le même décor est visible dans d’autres villages qui “demandent de l’aide” et s’en “remettent à toute bonne volonté qui pourra nous venir en aide ici et ailleurs”.
Le maire a demandé aux fondations “de ne pas ignorer l’appel des populations qui fort heureusement n’ont enregistré aucune perte en vie humaine”.
Maderpost