En tant que ‘’femme politique’’, Aminata Touré dit avoir de l’ambition. Elle ne la cache pas. Seulement, pour l’ancien Premier ministre, chaque chose à son temps. À la question, de nos confrères de Jeune Afrique, à savoir si elle a des ambitions présidentielles, la prédécesseur d’Idrissa Seck à la tête du CESE note que le moment d’aborder cette question n’est pas encore venu. Ambition politique – Pour l’ex Premier ministre, “en politique, l’ambition n’est pas un délit, au contraire”. Mimi Touré estimé même que les politiciens qui n’ont pas d’ambitions sont ceux qui ne disent pas la vérité. ‘’Dans un système politique concurrentiel, on ne reste pas assis à regarder passer les trains. Un politicien sans ambitions, c’est un politicien qui ne vous dit pas la vérité. Bien sûr, encore faut-il que cette ambition dévorante et ne vous conduise pas à la déloyauté. Mais elle est le signe qu’on souhaite passer à une étape ultérieure, pour être encore plus utile au pays. Personnellement, je suis pour que l’on célèbre l’ambition saine. Concernant les ministres qui ont quitté leur fonction, c’est à eux de définir comment ils se projettent pour la suite”, a déclaré Mimi Touré. À propos des ambitions présidentielles qu’on lui prête, Aminata Touré préfère reporter sa réponse. Dans un discours clair-obscur, elle lancé : « Nous en parlerons en temps voulu. J’ai déjà dit que ce débat me paraissait prématuré. Tant de défis se posent à nous, notamment avec cette pandémie, qu’on ne va pas faire de la politique du matin au soir pendant les trois prochaines années. On peut s’exprimer sur des positions de principe, on peut rassembler ses amis, mais les ambitions politiques des uns et des autres ne sauraient devenir l’activité numéro 1 du pays comme s’il s’agissait de sa production nationale brute. » Également interpellée sur la CREI, dont le budget a été porté à 1 milliard FCFA pour l’exercice 2021 alors qu’elle n’a plus porté de jugement depuis 2015, Mimi Touré, ancienne ministre de la Justice, dit assumer sans ambages les décisions prises sous son magistère, en prenant le soin de préciser la date de son départ, en septembre 2013, après avoir mené des réformes telles que le double degré de juridiction ou la réflexion menée pour remplacer la CREI par un Parquet financier intégré aux juridictions de droit commun. Maderpost / Emedia]]>
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