La médiation du ministre de l’Intérieur entamée mardi 14 juillet pour amener toutes parties du litige foncier de Ndengler à s’entendre sur le minimum requis, a de fortes chances de déboucher sur un règlement définitif dudit contentieux et peut-être de tous les autres dans le domaine agricole, grâce à notamment la cartographie qui découlera des travaux des géomètres mis sur le coup pour la délimitation des surfaces du cas d’espèce qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines.
AGRICULTURE – Il n’est certes pas le ministre de l’Agriculture, mais ses remarques sur la mesure des champs calculée à partir de la position d’arbres ne peut plus prospérer, a-t-il fait savoir dans une vidéo postée lundi à la suite de discussions le même jour devant les familles concernées.
Mieux, pour Aly Ngouille Ndiaye, la nécessité d’aller vers des surfaces calculées avec l’aide de géomètres qui présenteront des plans finaux, est essentielle.
Cette proposition acceptée par les familles qui réclament à SEDIMA le droit d’exploitation des terres litigieuses, vont certainement faire de lui l’initiateur de la “cartographie A2N”, à la suite de ce qui pourrait devenir la jurisprudence Babacar Ngom, ou encore SEDIMA/Ndengler.
En tout cas, onze familles ont accepté le principe du calcul et savent désormais de quelles surfaces elles disposent, le reste des familles le saura dans les prochains jours.
Les géomètres vont retourner et passer quelques jours à Ndengler pour finir le travail, a appris Maderpost auprès du ministre.
“Il faut qu’on aille vers une rationalisation, vers sur une base de calcul des surfaces qui permettra d’avoir un plan clair et au final une cartographie agricole au moins pour l’espace concernée. Et de ce point de vue, tout les villageois sont d’accord. Ce d’autant que chacun va avoir son document officiel qui lui permettra de connaître la surface de ses terres et le potentiel du rendement de ses terres”, a dit le ministre du reste connu aussi pour son penchant agricole.
Lundi, le président de la République a demandé à Babacar Ngom et à la société avicole privée SEDIMA SA de laisser les paysans exploiter les terres (environ 80 ha) jusqu’à la fin de l’hivernage en attendant règlement définitif
Maderpost