Si les droits des personnes LGBT+ progressent dans le monde, comme à Hong Kong où la justice s’est prononcée mardi pour l’union civile, l’homosexualité reste illégale dans 64 pays, surtout en Afrique et en Asie.
LLGA – En Afrique, une trentaine de pays disposent de législations interdisant ou réprimant l’homosexualité. En Tanzanie, elle est ainsi punie d’une peine minimale de 30 ans et pouvant aller jusqu’à la prison à perpétuité. En Gambie ou au Kenya, les peines peuvent atteindre 14 années d’emprisonnement. Au Sénégal, l’article 319 du Code pénal punit d’un à cinq ans d’emprisonnement toute personne qui aura commis un « acte contre-nature avec un individu de son sexe ».
Toutefois des pays tolèrent l’homosexualité. Ils sont six : le Lesotho, le Mozambique, les Seychelles, l’Angola, le Botswana, le Gabon ont dépénalisé l’homosexualité. Le Gabon est le dernier en date en Afrique
Dans le monde, outre le Gabon, sept autres pays ont dépénalisé l’homosexualité depuis 2020 selon l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga).
Selon les dernières données de (Ilga), les relations entre personnes de même sexe sont réprimées dans 64 pays sur 193, et passibles de la peine de mort dans 12 d’entre eux, essentiellement des pays musulmans à la législation inspirée de la charia.
La peine capitale est ainsi appliquée en Iran, en Arabie saoudite, au Yémen, en Mauritanie et dans le nord du Nigeria. Le petit sultanat de Brunei a instauré en 2019 la peine de mort par lapidation pour les relations entre personnes du même sexe, mais devant le tollé international, il a annoncé un moratoire.
Maderpost / Afp