On en sait un plus sur les raisons de la révocation du président de la Confédération africaine de boxe (AFBC), l’Ethiopien Bernahu Eyassu Wossen le 24 octobre dernier au milieu de la 21 édition des Championnats d’Afrique de boxe élite masculin et féminin à Kinshasa par vingt-neuf fédérations nationales sur les 46 que compte la Confédération africaine de boxe.
BOXE – Pendant que les boxeurs et techniciens s’évertuaient à gagner des médailles pour leur pays et de l’argent pour eux, leurs fédérations et les entraineurs nationaux, les présidents et représentants de 29 nations faisaient savoir au président qu’il avait manqué à ses obligations avant de lui faire prendre la porte de sortie de l’instance régionale.
« Dûment habilités », membres du Congrès de la Confédération africaine de boxe (AFBC) qui plus est réunis à Kinshasa à l’occasion de la 21ème édition des Championnats d’Afrique de Boxe « pour examiner et délibérer sur la situation actuelle qui prévaut au sein des structures de gouvernance de la Confédération Africaine de Boxe », les présidents et représentants des fédérations nationales ont après un « examen approfondi des faits », « retiré avec effet immédiat » le mandat de Eyassu Wossen Berhanu en tant que Président de la Confédération Africaine de Boxe
Il s’agit de la non-convocation du Congrès ; de l’obstruction aux mesures disciplinaires ; le maintien illégal aux fonctions de certains dirigeants ; la manipulation des décisions du conseil d’administration et le népotisme ; la promotion de mensonges et déstabilisation : l’ingérence et l’intimidation ; l’interventionnisme dans les fédérations nationales ; le ciblage des présidents de fédération opposés ; l’incompétence administrative ; la déstabilisation d’autres fédérations ; la création de structures de direction doubles ; le recrutement illégal de personnel ; le manque de transparence financière ; le sabotage des Championnats d’Afrique ; le manque de respect et atteinte au pouvoir des Fédérations Nationales ; enfin la destruction délibérée de l’unité.
Le Congolais et général Ferdinand Ilunga Luyoyo, vice-président, a été nommé président par intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président
Outre la révocation de Bernahu Eyassu Wossen, 9 autres mesures ont été prises :
Les mandats de MM Alpha Amadou Balde et Azania Omo Agege Siena, précédemment suspendus par la Commission de discipline de l’AFBC, ont aussi été révoqués.
Le mandat de Issoufou Abdou Malam lui a été retiré, suite à la perte de confiance et au retrait au sein de sa fédération.
Les membres actuels de la Commission d’éthique, ayant été nommés en violation des règlements et étant en conflit d’intérêt, sont priés de démissionner avec effet immédiat.
M. Ferdinand Ilunga Luyoyo, vice-président, est nommé président par intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président
Mme Zoubida Wissam et M. Willilo Anderson sont nommés vice-présidents par intérim jusqu’à l’élection de nouveaux vice-présidents.
M. André Basile Kalong est rétabli dans ses fonctions de secrétaire général de la Confédération africaine de boxe.
M. David Pina est rétabli dans ses fonctions de président de la Commission d’éthique et de tous les membres de l’ancienne Commission d’éthique.
Un congrès d’urgence est convoqué pour pourvoir les postes vacants au sein du CA de l’AFBC conformément aux textes de l’AFBC.
Il est demandé au CA de la BIA d’approuver et de soutenir ces mesures qui reflètent la volonté de la majorité des Fédérations Nationales Africaines.
Maderpost