Terreur c’est terreur, il n’y a plus d’espoir. Voilà ou le cimetière de nos valeurs nous mène, ou alors comment la vidange imparfaite de nos vertus dresse l’innommable et la défiance, comme régulateurs à déflagration, d’une République détonnant terriblement de leadership, parce qu’elle-même peu républicaine, ou alors orpheline de républicains au sommet de ses instances. Cela ne peut, que donner ce que nous vivions de tragiquement ridicule, et de très violemment prometteur, dans les prochains mois, voire d’ici 2024, si tant est il y aura présidentielle, tant, tout indique que nous sommes à la lisière d’une implosion civile souhaitée, entretenue, orchestrée. De l’arrogance d’un pouvoir finissant, mais narguant nos intelligences et encrage démocratique, à une opposition totalitaire, consciente d’un malaise général alimenté par un faible pouvoir d’achat et la suffisance de dignitaires trop repus pour être honnêtes, nous avons tout ce qu’il faut, pour rentrer dans notre avenir à reculons, et marcher droit vers un passé hypothétique, d’où sont sortis les nouvelles démocraties africaines émergentes. C’est triste à dire, mais il est affligeant de constater, que nos institutions n’ont jamais autant souffert que ces dernières années sous le régime pseudo libéral. Affublée de tous les noms d’oiseaux, parce qu’officiant dans le dénuement, quand elle n’est pas accusée d’être aux ordres de l’Exécutif, la Justice est à terre, piétinée. L’Assemblée nationale, salie par de présumés voyous de grand chemin, trafiquant nos armoiries pour des titres de transport diplomatiques, quand ils ne font pas dans de fausses devises noircies. Nos policiers et gendarmes qui assurent notre sécurité intérieure et la circulation de nos biens, sont apostrophés, pris par le col, avec fortes litanies de diatribes et bras de fer. Venant de badauds, j’aurais pu comprendre. Mais de leaders politiques, aspirant à diriger notre pays, notre ville, Dakar, certainement pas. Il y a des interdits. Que s’est-il passé, pour que notre civilité, enviée en Afrique et dans le monde, se disloque au point que la sobriété, la diplomatie, la tempérance et toutes nos autres valeurs qui faisaient notre différence et donc notre particularité reconnue et respectée devienne une curiosité de l’esprit ? Baillant et bégayant, notre démocratie balbutie lamentablement un héritage que nous croyions tous consolidé au lendemain de la deuxième alternance survenue dans notre pays. Il est dommage que nous ne soyons pas aussi grands que la noblesse de nos fonctions que nous remplissons ou voulons combler. C’est une question d’attitude, d’altitude pour voler plus haut que le sol. De responsabilité charismatique et historique. C’est dire la consistance. N’allons surtout pas croire que l’opposition joue seule ce rôle de Vaudeville. Elle y est entrainée et c’est là que le bât blesse. Tant pis pour nous ! Charles FAYE]]>
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