Dans une contribution intitulée « A quel jeu joue le pouvoir », Me Ciré Clédor Ly apporte des éclaircissements sur la demande de liberté provisoire refusée à son client Bassirou Diomaye, candidat à la présidentielle et des autres sénégalais détenus en prison.
TRIBUNE – Ceux qui sont responsables des arrestations, abus de qualifications et détentions arbitraires, connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale qui permettent de mettre en liberté d’office un détenu, sans aucune demande de ce dernier ou de ses avocats.
En tout état de cause, il n’est nul besoin de rappeler aux prestidigitateurs, que la demande sociale est claire et ne s’entache d’aucune ambiguïté.
Ce qu’il faut à mon client Bassirou Diomaye Faye, et pour tous les Sénégalais arbitrairement détenus et séparés brutalement de leurs familles, c’est un NON-LIEU.
Une liberté provisoire n’est qu’un leurre de plus qui ne suffit pas, pour satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes, et de sécurité juridique des Sénégalais.
*Membre du collectif
Bassirou Diomaye Faye
Maderpost