Les dépenses communes sont arrêtées, pour l’exercice 2022, à 280 milliards 731 millions 202 mille 520 francs CfA, enregistrant une hausse de 37 milliards 956 millions de francs CFA par rapport à l’exercice précédent, a appris l’APS, dimanche, du ministre des finances et du Budget.
BUDGET – Abdoulaye Daouda Diallo qui défendait le projet de la loi de finances initiale (LFI) 2022, a indiqué que cette hausse se justifie, entre autres, ’’par l’augmentation des dépenses de personnel pour la prise en charge de nouvelles recrues et la révision à la hausse de la réserve de gestion de l’investissement’’.
La commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, qui rapporte les propos du ministre, précise que, pour cette année, ces dépenses communes tournent autour de quatre actions. L’une de ces actions concerne ’’les crédits destinés à la réserve de gestion, à la mise en œuvre des réformes budgétaires, au marquage des produits pétroliers, à la préparation du budget de l’Etat et l’incitation au recouvrement ainsi qu’au suivi des opérations financières de l’Etat’’.
Les dépenses communes, appelées également charges non réparties, sont des ’’crédits globalisés destinés à couvrir des dépenses spécifiques auxquelles ne peuvent être directement associés des objectifs de politiques publiques ou des critères de performance’’, peut-on lire dans le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale.
La loi de finances initiales (LFI) 2022 prévoit un budget de 5198 milliards de FCFA.
En terme de perspectives, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a indiqué aux députés que ’’l’année 2022 devrait s’inscrire dans la consolidation des efforts du gouvernement dans le cadre de la relance de l’économie nationale en relation avec la poursuite de la mise en œuvre du PAP2A et du programme pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes’’. Le PAP2A (2019-2023) est le plan d’actions prioritaires 2 ajusté et accéléré pour la relance de l’économie.
M.Diallo indique également que “cette année sera marquée par l’opérationnalisation du nouveau cadre juridique et institutionnel des partenariats public privé (PPP)’’.
“Le projet de LFI 2022 accorde également une place prépondérante à la poursuite des investissements sur le secteur de la santé (…), au renforcement significatif du secteur agricole, au démarrage de la mise en œuvre du train express national (TER), à la préservation des marqueurs sociaux (bourses de sécurité familiale, Promovilles, et Puma), à la finalisation des projets d’infrastructures (…) ainsi qu’à la prise en charge du renforcement de la sécurité’’, avait-il annoncé, à l’ouverture de la session budgétaire.
Maderpost / Aps
