Les Sénégalais peuvent pousser un ouf de soulagement après la peur qu’ils ont eu ce week-end. Les trois (3) cas du variant Omicron détectés dans le pays sont guéris. L’annonce a été faite hier lundi par Dr Marie khemess Ngom, directrice générale de la Santé publique au ministère de la Santé et de l’Action sociale, au sortir de la réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE) qui se tient tous les lundis sur les différentes questions relatives à la santé.
CNGE – « Les trois (3) cas d’Omicron sont guéris. Ils ont tous eu un deuxième test négatif. C’étaient des signes légers. Les deux n’avaient presque pas de signes. C’est parce qu’ils sortaient du pays qu’on les a testés en tant que voyageur sortant. Mais sur le plan réglementaire, nous sommes en train de parler avec les autres pays », a-t-elle renseigné.
Avant d’informer : « Samedi, nous étions à 409 contacts par rapport au premier cas de l’Iressef) parce qu’il était venu dans un séminaire. Mais pour vous dire que le monde est actuellement organisé en matière sanitaire, nous avons aujourd’hui quelque chose comme 200 personnes qui ont répondu aux questionnaires et nous continuons avec l’association qui avait organisé pour mettre tout cela à jour ».
A en croire Dr Marie Khemess Ngom, le Sénégal a une politique de recherche de contacts et même un projet de recherche de contacts pour voir comment faire avec cette maladie.
Faisant le point sur la pandémie du coronavirus depuis son apparition au Sénégal, le 2 mars 2020, la présidente du CNGE a rappelé qu’ : « Aujourd’hui, nous avons traversé trois (3) phases, trois (3) vagues, trois (3) pics. C’est une épidémie qui se comporte ainsi. Et Dieu a fait qu’après la troisième vague, qui a retenu notre attention en termes de morbidité c’est-à-dire du nombre de cas de décès, le Sénégal était, en termes de morbidité à 2% ».
La coordonnatrice du point focal national du règlement sanitaire international s’est félicitée de la courbe descendante de l’épidémie constatée au Sénégal depuis le 6 juillet 2021. « Nous sommes dans une phase descendante. Il y a eu des jours où on a été très heureux, on a applaudit parce qu’on avait zéro cas », a-t-elle réjoui.
Mais, a-t-elle souligné, « en termes de surveillance épidémiologique, c’est vrai nous avions zéro cas mais on s’attendait à avoir d’autres cas parce que sur le plan mondiale, dans certaines zones du monde entier où on a près de 500 cas par jour avec une forte létalité, c’est-à-dire qu’il y a eu beaucoup de morts ».
Maderpost / PressAfrik