S’il y a un sujet dont on ne parle pas beaucoup dans ce pays, pour ne pas dire pas du tout, c’est l’économie. Peut-être parce ce que, comme la diplomatie, elle aime, loin de la clameur publique, s’entourer de silence, et laisser ses affaires aux initiés, tel le fonctionnement des cercles fermés ou clubs privés, où rien ne filtre si ce n’est en vase clos. Rien n’est cependant plus faux que de le croire. Surtout pour nous, qui avons intérêt à parler d’économie, depuis qu’on nous a dit que le pétrole et le gaz sortiront de nos terres, pour satisfaire nos consommations en énergie et alimenter les industries occidentales et asiatiques. https://youtu.be/Hg1SsKmLljA Petite digression, je suis heureux de constater que mes appels pour la prise en charge digitale de l’habitat ont été entendus, et de savoir que le Macky a demandé la digitalisation des données de l’élevage, en plus de la combinaison de mécanismes financiers et techniques, pour le développement du secteur et de la filière laitière. Bien évidemment, cette révolution digitale dans l’élevage entrainera des changements, avec un impact significatif dans les productions animales et particulièrement sur le lait, dont l’importation nous coûte la bagatelle de 85 milliards de francs CFA l’an, avec une consommation annuelle estimée à plus de 560 millions de litres, soit plus de deux fois la production nationale. Cela dit, il va falloir changer de paradigme, et combiner les efforts pour l’effectivité des promesses et attentes. Comprenant les enjeux et le virage retentissant que pourrait prendre le pays pour sa souveraineté alimentaire, et à terme pour l’exportation, le Saleh, cowboy et tuteur de l’Élevage et des Productions animales, ne fait que trop bien d’insister et d’inviter les Sénégalais à ruer dans le “Farest” du pays. A la recherche de l’or blanc. A dos de Futanké. Chapeau Stetson vissé sur la tête. Sur un air de Tajabone de notre Country man national Ismaïla Lo. Il n’a pas tort le passionné Aly Saleh Diop. Ce n’est pas ailleurs qu’on produira du bon lait pour nous, alors autant s’y mettre et nous rendre devant les guichets bancaires, business plan et conseils avisés des professionnels en main. De toute façon, au vu du nombre de chapeaux à large bord, qui ont pris d’assaut Niaga Wolof, le mardi 30 novembre, pour la réception de génisses gestantes à haut potentiel de lait, à l’invite de l’Association nationale pour l’intensification de la production laitière présidée par le fermier Mamadou Ba, je me dis que Dieu nous a fait plus cowboys que les Américains, même si que je reste convaincu que les premiers cowboys étaient des noirs dont beaucoup sont partis de Gorée. Une nouvelle ère de l’élevage et du lait s’ouvre. A l’État de résoudre les questions foncières, pour le pâturage et les habitats animaliers. Aux fonctionnaires de ne pas torpiller les futurs fermiers, aux banques de jouer le jeu, afin que nos fleuves se désaltèrent sous le soleil couchant du “Farest” au son du riti. Charles Faye]]>
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