Le Sénégal, deuxième puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), crédite un encours de 10,86% sur le marché régional des titres publics, loin derrière la Côte d’Ivoire avec 35%, suivi du Burkina Faso avec 13,7% et du Mali avec 12,28%.
UEMOA – Les obligations du Trésor représentant 89,8% de l’encours global, contre 10,2% pour les bons du Trésor de l’ensemble des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sur le marché régional des titres publics, sont ressorties à 2056 milliards de FCFA, fin juin 2021, contre 2746,1 milliards de FCFA en 2020. En rapport à ce stock de la dette intérieure, la première puissance économique de cet espace communautaire est ressortie à 35%, soit 719 milliards de FCFA, suivi du Burkina Faso avec 13,7%, soit 281,672 milliards de FCFA, du Mali pour 12,28%, soit 252,4768 milliards de FCFA et du Sénégal pour 10,86%, soit 223,2816 milliards de FCFA. Derrière ces pays suivent respectivement les parts du Bénin pour 10,55%, soit 216,908 milliards de FCFA, du Togo pour 9,6%, soit 197,376 milliards, du Niger pour 139,808 et enfin de la Guinée-Bissau pour 1,2%, soit 24,672 milliards de FCFA. Les emprunts réalisés par les Etats membres de l’Uemoa sur le marché régional des titres publics ont affiché un encours global de 16 037,6 milliards de FCFA à la fin du mois de juin 2021, contre 13 629,6 milliards de FCFA à la même période en 2020 ; soit une hausse de 17,67% (+2408 milliards de FCFA) en glissement annuel.
15 203 MILLIARDS FCFA D’ENCOURS DE TITRES PUBLICS, EN FIN MARS 2021
Selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), l’encours global des titres publics dans l’Uemoa se chiffre à 15 203 milliards de FCFA, fin mars 2021, contre 11906,6 milliards de FCFA ; soit une forte hausse de 27,7% (+3296,4 milliards de FCFA). Ce montant correspond à l’ensemble des emprunts levés par les huit Etats de l’Union sur le marché financier régional, via les Bons assimilables (Bat) et les Obligations assimilables du Trésor (Oat) dont les maturités ne sont pas encore échues. Cette évolution est proportionnelle à l’augmentation des émissions nettes induites par l’accroissement des besoins des Etats membres, corrélativement au désastre de la crise sanitaire.
Les prévisions de la Banque centrale (Bc) tablent sur un encours global de l’Union de 16 726,9 milliards de FCFA, à la fin de l’année 2021. Ce, en tenant compte du montant total de 6642,2 milliards de FCFA à mobiliser sur le marché financier régional sur la même période. La Bc renseigne que sur ce montant prévisionnel, les tombées d’échanges devraient ressortir à 3896,9 milliards de FCFA, tandis que les émissions nettes s’établiraient à 2745,3 milliards de FCFA. Parallèlement, fait remarquer la Bc, les émissions nettes étant prévues devraient s’établir à 3204,8 milliards de FCFA, fin 2021, et l’encours des titres publics est projetée à 17 186,4 milliards de FCFA sur la même période ; soit l’équivalent de 17,6% du Produit intérieur brut (Pib) de l’Union.
Maderpost / Sudonline