Le Conseil national de la consommation convoqué par le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta. La réunion est prévue mardi prochain, 31 août, au CICES. L’ordre du jour portera sur la situation des prix des produits de grande consommation, informe la note du Secrétaire général du ministère en question, Samba Ndao.
MINISTRE – Parmi les destinataires, les représentants de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal. Lors d’un point de presse tenu mardi dernier, 24 août, l’Unacois / Jappo était montée au créneau, mettant la tutelle après que le sucre a mystérieusement disparu du marché.
« Il y a un procès à tort qui a été fait aux commerçants consistant à dire qu’ils font de la rétention de stock. A quelle fin ? Qu’est-ce qu’un commerçant gagnerait à garder un produit qui est recherché par les consommateurs et qu’il peut vendre au meilleur prix ? Cela n’a aucun sens. Qu’est-ce un commerçant avertit qui cherche du profit et du bénéfice gagnerait à garder du sucre alors que ce sucre est demandé dans le marché. Donc, cette pénurie est provoquée et planifiée, parce que nous savons tous que l’industrie sucrière au Sénégal ne peut pas couvrir les besoins du marché », chargeait son directeur exécutif, Ousmane Sy Ndiaye.
Le ministère du Commerce est également interpellé sur la hausse des prix de denrées alimentaires dont l’huile.
“Dans ce contexte de pandémie doublé d’inondation, nous avons terriblement fait la constatation de la hausse des denrées alimentaires sur le marché national. Ainsi, nous ne pouvons pas comprendre que dans un contexte aussi difficile pour les Sénégalais qui sont à la fois impactés par la Covid-19 et frappés par les problèmes liés aux inondations, qu’on augmente les prix des denrées sans nous donner des raisons valables. Le sucre est introuvable dans certains quartiers et le prix de l’huile, du riz, du savon, et de la viande, connaissent une hausse”, pestait pas plus tard qu’hier le mouvement Sénégal notre priorité (SNP), dans un communiqué.
Maderpost / Emedia