La civilisation humaine tirerait à sa fin, à en croire les scientifiques, qui planchent sur le changement climatique, ses causes et ses conséquences. Et on ne peut pas dire, que le rapport des experts climat de l’ONU dévoilé lundi 9 février, est fait pour nous rassurer. Parce que c’est sans équivoque, qu’il montre et démontre, que la cupidité de l’homme, son avidité et sa boulimie, ont provoqué la déconvenue climatique. Notre responsabilité d’homme petit H est engagée, selon le pronostic vital terrestre diagnostiqué par 230 scientifiques de 66 nationalités. Le climat change, parce que nous l’y aidons, et pas pour notre bien. Les plus sceptiques, soutiennent que notre civilisation, en a pour 10 ans encore. Ce qui situe, le début de notre fin à 2030. Dix ans plus tôt que la précédente estimation du GIEC en 2018. Les scénarios, du plus optimiste au plus pessimiste, annoncent une température qui va augmenter d’un virgule cinq degré Celsius, par rapport à l’ère pré-industrielle de 2030, soit dans huit ans et demi. Ce n’est pas faute d’avoir alerté. Des scientifiques n’ont pas arrêté de nous tambouriner les écoutilles, rappelant depuis 1960 et 1970, que les forêt, sols et océans, avaient trop avalé de C02 émis dans l’atmosphère, pas moins de 56%, pour que nous n’en payions pas un jour le prix. D’ailleurs notre fin serait survenue plus tôt, si la nature n’avait pas donné un coup de main à ses habitants. Sans elle, la planète aurait été plus chaude et inhospitalière. Cela dit, les alliés cruciaux dans le combat contre le changement climatique, en l’occurrence les puits de carbone, saturent graves. Si le pourcentage de CO2 qu’ils absorbent ne diminue pas rapidement, nous filons droit à l’accélération de la notre disparition, pour le plus grand plaisir d’Azrael. Ce d’autant, que la montée des océans, provoquée par la fonte de glaciers, libérera des bactéries et virus, emprisonnés depuis des millénaires dans les blocs de glace. Sans compter le méthane, l’autre deuxième gaz à effet de serre, dont le pouvoir de réchauffement est 28 fois supérieur à celui du CO2. Un pollueur référencé par l’espace, évoqué comme par hasard, par le GIEC au moment où le mbalax célèbre à grand bruits, le stock immense de gaz sénégalais qu’on dit de classe mondiale. Problème, les concentrations de méthane ou CH4 dans l’atmosphère, provenant des fuites de la production de gaz, des mines, du traitement des déchets et bétail sont à leur plus haut niveau depuis 800 000 ans. Solution, il faudra aller vers des énergies vertes, bleues, pneumatiques etc., en fait vers tout, sauf le pétrole, le gaz, le méthane, l’uranium et autres. De là à avancer l’idée de tenir un mercato des énergies pour nous offrir un Messi du changement climatique, il n’y a qu’un Qatar à démarcher. Charles FAYE]]>
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