Feu Pr Souleymane Niang, ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), honoré à titre posthume. La future université de Matam sera baptisée à son nom. L’annonce est faite par le chef de l’État, Macky Sall, lors de la cérémonie de remise des prix du Concours général édition 2021. Dont le défunt a été désigné comme parrain. MATAM – Avant, le chef de l’État a salué sa “brillante trajectoire“. “Mathématicien hors pair, professeur titulaire des Universités de classe exceptionnelle, a-t-il relevé. La vie et l’œuvre du Pr Souleymane Niang méritent d’être offerts en exemple à notre jeunesse scolaire et universitaire, et à toute la jeunesse sénégalaise. Esprit fertile, son parcours scolaire et universitaire tel un trait de lumière a éclairé bien des générations. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages en Mécanique, Géométrie et Algèbre. Grand officier dans l’Ordre national du Lion, enseignant et chercheur émérite, il fut doyen de la Faculté des Sciences, pendant seize ans, Recteur de l’UCAD, pendant treize ans, et président de l’Académie des Sciences et Techniques.” Poursuivant, il ajoute : “son expertise reconnue dans différentes instances scientifiques nationales lui a ouvert les portes du Conseil scientifique de l’OUA, en son temps, et du bureau de la Commission africaine pour l’enseignement des Mathématiques, entre autres activités internationales. J’ai personnellement connu le Pr Souleymane Niang, quand j’étais moi-même étudiant à l’Institut des Sciences de la terre, alors qu’il y était doyen de la Faculté des Sciences.” « CE QUE J’AI RETENU DU PR NIANG » Pour avoir pratiqué l’homme en tant qu’étudiant à l’époque, le président Sall ne manque pas d’anecdotes. “Je peux vous témoigner qu’en plus de son érudition, ce que j’ai retenu de lui principalement, c’est sa rigueur scientifique, sa probité intellectuelle, son courage face aux défis, et croyez-moi à l’époque j’étais de l’autre côté, étudiant-revendiquant face au doyen, a-t-il tenu à témoigner. Il est arrivé qu’il nous reçoive seul dans son bureau au département de Mathématiques. C’était un petit bureau, il était là devant le bureau, nous étions trois ou quatre, et nous tenions à peine dans la salle, exigeant ceci ou cela. Il n’y avait ni forces de l’ordre, ni police, et il tenait la dragée haute aux étudiants que nous étions, pour défendre les valeurs pédagogiques qui devaient être celles de l’université en particulier celle d’une Faculté des Sciences. Je me devais de faire ce témoignage. Il avait le sens de l’autorité. Il n’a jamais failli devant ses responsabilités, chose rare de nos jours. Il était à cheval sur les règles académiques qui gouvernent les enseignements. Quelles que soient les péripéties, tous les étudiants de l’époque savaient combien le Pr Souleymane Niang était inflexible sur le respect du quantum horaire, pour la validation d’une année académique. Je pense que beaucoup d’étudiants se rappellent de la fameuse carte bleue, à l’époque, instaurée par lui-même, pour mettre fin à une grève, afin que l’année puisse être validée”. Maderpost / Emedia]]>
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