La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal s’expriment sur la réforme du code pénal et du code de procédure pénale voté hier.
ALASSANE DIOMA – Les trois organisations disent avoir «pris connaissance, avec surprise, du libellé du nouveau texte de l’article 238 du code pénal incriminant le crime d’association de malfaiteurs au Sénégal, en rapport avec le crime de terrorisme».
En effet, ce qui inquiète Alassane Dioma Ndiaye et Cie, c’est qu’avec un tel texte, «tout regroupement serait désormais potentiellement constitutif soit du crime d’association de malfaiteurs, soit du crime de terrorisme.»
Et donc, dans leur communiqué parvenu à iGfm, ils soulignent qu’ «une telle loi remettrait substantiellement en cause le droit à la manifestation et de façon générale la liberté d’expression.»
Maderpost / Igfm