La mort de 4 bébés dans un incendie survenu, samedi, au matin, à l’unité néonatale l’hôpital Magatte Lô de Linguère (centre) est en exergue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
REVUE DE PRESSE – ’’Fin tragique pour 4 petits anges’’, affiche à sa Une Libération qui écrit : ‘’Les nouveau-nés sous couveuse sont morts complètement calcinés, samedi, après l’incendie à l’unité néo-natale (…) ; 2 autres sont dans un état critique’’.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie et le ministre de la Santé et de l’Action sociale doit recevoir un rapport ce mardi, selon Libération qui signale que ‘’cette tragédie n’est pas pour arranger le directeur de l’hôpital dont la tête était réclamée dernièrement par les populations’’.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est rendu à l’hôpital Magatte Lô de Linguère (centre) où quatre nouveau-nés ont péri dans cet incendie. Deux autres nouveau-nés ont été placés en réanimation après la circonscription de l’incendie dont l’origine reste à être déterminée.
’’4 bébés périssent dans le feu’’, selon Vox Populi qui parle d’un ’’horrible drame’’ à Linguère. ‘’L’Etat promet toute la lumière sur les causes de l’incendie, la gendarmerie entame les auditions. Un court-circuit électrique serait à l’origine de l’incendie. Les parents des victimes inconsolables s’en remettent à Dieu’’, rapporte la publication.
Dans le journal L’Observateur, une maman éplorée confie : ’’J’ai fait trois avortements avant d’accoucher d’une fille prématurée le vendredi 16 avril (…) je quittais tous les jours Barkédji pour venir à Linguère allaiter mon enfant. Le jour du drame, accompagnée par ma tante, (….) nous sommes informées à la porte de l’hôpital que la salle des bébés a pris feu (…)’’.
Le Quotidien pleure la ‘’fin tragique’’ de ces 4 bébés ‘’brûlés vifs’’. ‘’Dés l’annonce de la triste nouvelle, ce fut la ruée vers le lieu du sinistre. En premier chef, le maire de Linguère Aly Ngouille Ndiaye. Sur place, l’édile de la Ville très peiné, console les parents des victimes qui n’ont que leurs yeux pour pleurer’’, écrit le quotidien qui affiche à sa Une : ‘’Vies en cendres’’.
C’est ‘’l’horreur’’, soutient Enquête qui souligne qu’’’au-delà de l’accident, les familles des victimes dénoncent la négligence des autorités hospitalières et exigent que les responsabilités soient situées’’.
’’Négligence ou catastrophe ?’’, s’interroge L’As.
’’En tout cas, écrit le journal, tout porte à créditer la première hypothèse. D’autant que dans un service qui n’accueille que de nouveau-nés, il doit y avoir au moins une personne pour les surveiller. Il est incompréhensible que les bébés soient laissés seuls jusqu’à subir une telle catastrophe’’.
Selon Source A, ’’les premiers éléments de l’enquête écartent la thèse du court-cuit’’. ‘’(…) il y avait en outre dans la salle (…) des tables chauffantes avec des ampoules à incandescence d’une puissance de 60 watt. En plus des moustiquaires y ont été aménagées. C’est pourquoi la gendarmerie redoute que la chaleur provenant des lampes ait brûlé les moustiquaires’’, écrit le journal.
Maderpost / Aps