D’une histoire de mœurs aggravée par une plainte de viol contre X, l’affaire Sonko se corse avec les arrestations de certains de ses proches entrant sous la coupe d’atteinte à la sûreté de l’Etat, menaces de mort et diffusion de fausses nouvelles.
POLITIQUE – Où va mener le Sénégal, cette affaire de viol porté sur le terrain judiciaire par la masseuse Adji Sarr contre le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko ?
“L’atteinte à la sûreté de l’Etat, les menaces de mort et diffusion de fausses nouvelles” qui ont amené les enquêteurs à opérer une nouvelle arrestation mercredi, vient corser la situation du leader des Patriotes qui avait lancé un appel, invitant à la résistance et à la préparation de 2024 qui commençait “dès maintenant”.
Selon Igfm, des éléments de la Division des investigations criminelles ont arrêté mercredi Bawar Dia, en service à l’agence Sonatel de la Médina.
“Il a été discrètement cueilli et placé en garde à vue”, dit le site qui précise que M. Dia est soupçonné d’avoir livré les numéros des autorités étatiques qui ont reçu des appels et messages impossibles à reproduire ici, destinés directement au Président de la République.
Citant Libération, le quotidien qui avait livré l’info sur la relation d’un fils d’un éminent membre de la coalition majoritaire (Bennoo Bokk Yaakaar) avec Adji Sarr, Igfm relève que c’est à cause de ce développement que Fatima M’bengue de Frapp, encore interpelée, a été arrêtée et placée en garde à vue hier mercredi.
Des liens seraient établis entre elle et l’agent de la Sonatel en cause.
“Pour rappel, Fatimata Traoré, agent à la société d’intérim « Sen Set group », qui avait acheté la puce en cause, a été libérée. Mais, les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic) ont prolongé la garde à vue de Patricia Mariame Ngandoul épouse de l’administrateur général de Pastef et d’Abass Fall (Pastef- Dakar), qui est retenu depuis dimanche pour atteinte à la sûreté de l’Etat, menaces de mort et diffusion de fausses nouvelles”, écrit encore Igfm.
Des faits graves qui lieraient Ousmane Sonko quand bien même son discours pourrait sonner plus politique qu’insurrectionnel, mais non moins pris au premier degré et entraînant des mouvements et actes délictuels gravissimes.
Revenu à un calme plat après avoir vu certains quartiers de la capitale, Cité Keur Gorgui, Sacré-Coeur, Ucad, et Bignona dans la région naturelle de Casamance, vivre de rudes journées, le pays retient son souffle dans cette triste affaire pour son image et la politique au Sénégal. Elle ne sera certainement pas sans conséquences.
Maderpost / Charles FAYE