La pensée de Cheikh Anta Diop, 35 ans après sa mort, et d’autres sujets se rapportant à la vaccination contre la Covid-19 et une affaire de mœurs sont au menu des quotidiens reçus samedi à l’APS.
REVUE DE PRESSE – “35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop, une pensée intemporelle’’, affiche à sa Une le quotidien Le Soleil. Né en 1923 à Thieytou, dans le département de Bambey, Cheikh Anta Diop, historien, scientifique, spécialiste de l’Egypte antique, et homme politique, est mort le 7 février 1986 à Dakar.
Selon le journal, “ses thèses avaient fait l’objet d’une énorme controverse de la part de l’intelligentsia occidentale. Cheikh Anta Diop, l’auteur de +Nations nègres et cultures+ (présence africaine, 1954) a dû faire face à un grand scepticisme dans le monde universitaire, en plus des critiques basées sur les préjugés racistes hérité du colonialisme”.
“Certains collègues lui reprochaient une approche multidisciplinaire parfois chaotique, et d’autres d’être influencé dans son travail scientifique par son militantisme politique. Cependant, force est de reconnaître, comme le soutiennent encore des enseignants-chercheurs, que les thèses de l’enfant de Thieytou sont toujours d’actualité’’, souligne la publication.
Selon le quotidien L’As, “Cheikh Anta Diop est toujours vivant”. Sa pensée sur la monnaie, la sécurité en Afrique, l’intégration économique est au “cœur de l’actualité”, dit le journal qui écrit : “La pensée de l’historien sénégalais Cheikh Anta Diop est ce qu’on pourrait dire prémonitoire. En effet, l’égyptologue avait presque prédit tous les problèmes liés à la sécurité, à l’indépendance monétaire et à l’intégration économique auxquels sont confrontés les Africains. Et, il n’avait pas manqué de proposer des solutions”.
Sur le plan de la lutte contre la Covid-19, le journal Kritik annonce que le Sénégal “se dote de 117 réfrigérateurs”. “Dans l’attente des doses de vaccins, le Sénégal a travaillé pour disposer en amont d’une chaine de conservation adéquate sur le circuit de dissémination”, relève le quotidien.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a réceptionné, vendredi, un lot d’équipements composés de 117 réfrigérateurs homologués par l’OMS pour la conservation des vaccins contre la Covid-19.
Selon Lii quotidien, “le Sénégal est fin prêt pour se déployer sur le terrain” de la vaccination. “Etant un pays de tradition pour la vaccination, le Sénégal est fin prêt pour se déployer sur le terrain. Tout le dispositif en termes de conservation des vaccins et tout l’équipement nécessaire sont déjà sur place. On attend que le vaccin pour pouvoir dérouler”, écrit la publication.
Dans le journal, Enquête, Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf annonce que 1 296 000 doses de vaccins seront reçues en fin mars.
Sur le plan épidémiologique, Vox Populi donne le bilan des 5 premiers jours du mois de février : “38 morts, 1583 nouveaux cas dont 1097 issus de la transmission communautaire et 1103 guérisons”.
Les quotidiens se font largement écho des accusations de “viol et menaces de mort” contre le député et leader de Pastef, Ousmane Sonko. L’auteur de la plainte est une femme de 20 ans qui travaille dans un salon de massage dakarois.
“Accusé de viols suivis de menaces de mort par une masseuse, Ousmane Sonko jure n’avoir +rien à voir avec ce mensonge crapuleux+. Le député, leader de Pastef, crie au complot orchestré contre lui par le régime de Macky Sall dont la +mission est de le liquider avant 2024”, écrit Le Quotidien.
“Machination ou vérité ?”, s’interroge le journal Enquête qui estime que “c’est une affaire grave dont Pastef/Les patriotes aurait sans doute préféré se passer. Accusé de +viol et menaces de mort’’+, son leader Ousmane Sonko pourrait avoir d’énormes difficultés à laver son honneur trainé dans la boue”.
Dans sa livraison du jour, Walfadjri s’intéresse au marché funéraire et titre : “Le business de la tombe”. “(…) le parcours funéraire ne donne pas que des larmes. Les gens sortent presque ruinés après un décès à cause des dépenses mégalo pour les uns, d’honneur pour d’autres au profit de ceux qui entourent le douloureux évènement pour lequel les religieux demandent de respecter sa sacralité”, écrit le journal.
“3 à 4 millions de francs Cfa avec les pompes funèbres. Le caveau varie entre 120 et 125 mille francs Cfa. Un cercueil coûte entre 100 000 et 500 000 francs. Le bouquet de fleurs confectionné à 13 000 francs Cfa”, rapporte la publication.
Maderpost / Aps