Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a lancé dimanche un appel au respect des gestes barrières contre le Covid-19, sans lesquels il n’est pas possible, à son avis, d’éradiquer la pandémie de coronavirus. CORONAVIRUS – « Le niveau de contamination est très élevé. Il faut qu’on appelle tout le monde à davantage de responsabilité. Il faut que les Sénégalais comprennent que si nous ne nous comportons pas bien, nous n’allons pas nous en sortir », a averti Moussa Baldé, invité de l’émission Grand jury de la Radio futurs médias (RFM). « Nous devons savoir que la situation est très grave », a-t-il souligné, évoquant la forte hausse des contaminations au cours des deux derniers mois et la présence au Sénégal du variant britannique du Covid-19, qui est réputé plus contagieux et plus dangereux que la souche originelle du virus. « Le taux de contagion de ce virus est très élevé. Ce virus a atteint toutes nos régions. C’est le moment où tout le monde doit être mis devant ses responsabilités. Cela nous oblige à prendre nos responsabilités. Dans cette lutte contre la pandémie, il n’y a pas mille solutions », a insisté le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, professeur à l’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar et responsable de l’APR (APR, au pouvoir) à Kolda (sud). Il n’y a de moyen de prévention de la maladie à coronavirus que « le respect des mesures barrières », a-t-il souligné, faisant allusion au port du masque, au lavage régulier des mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique, etc. En ce qui concerne la campagne de vaccination qui se prépare encore au Sénégal, l’universitaire a fait part à la RFM de la confiance qu’il a envers les spécialistes sénégalais, ceux de la faculté de médecine de l’UCAD notamment. Il y aura au Sénégal des ‘’spécialistes pour nous dire si on peut utiliser le vaccin ou pas’’, a assuré M. Baldé. « Je fais confiance à nos professeurs de médecine. Je suis sûr qu’ils ne vont pas nous mettre dans une situation qui n’est pas bonne. J’attends sereinement ce vaccin (…) Et si j’ai la possibilité de me faire vacciner, je le ferai », a-t-il argué. « Se prononcer sur un vaccin dont on ne sait rien, c’est inutile et dangereux. Le temps nécessaire (…) pour fabriquer un vaccin devrait être plus long que cela, mais nous sommes dans l’urgence », a ajouté Moussa Baldé. Maderpost / APS]]>
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