COMMERCE -« Avant le début de la campagne, nous sillonnons la région pour vérifier les instruments de mesure (…), car il faut que les instruments de mesure que l’on utilise soient des instruments de mesure corrects », déclare-t-il dans un entretien accordé à l’APS.
Il affirme que son service « veille à ce que ces instruments de mesure soient corrects » à travers les vérifications auxquelles il procède « chaque année, même en dehors de la campagne ».
Le même travail est mené pour « les autres instruments utilisés dans les transactions commerciales », assure le chef du service régional du commerce.
Il signale que le rôle de ses services porte également sur « le contrôle du prix plancher », fixé à 250 francs CFA, par le chef de l’Etat, ajoutant que « personne ne peut acheter [l’arachide] en dessous de ce prix », le producteur pouvant même vendre sa récolte à un prix supérieur.
Le service régional de commerce veille par ailleurs à ce que dans les zones les plus reculées, les producteurs puissent vendre leurs graines au prix indiqué.
Pour faire ce travail, des agents sont prépositionnés dans les centres de réception où ils procèdent au contrôle de l’arrivée de la marchandise, avec une attention particulière sur la qualité.
« Lorsqu’un camion arrive, des prélèvements et des analyses sont faits par les agents sur place par le service régional du commerce de Kaolack », avance M. Camara.
Un autre rôle dédié aux services concernés concerne l’exportation, « parce que nous vérifions la qualité des graines qui sont exportées et nous délivrons un document que nous appelons un bulletin de vérification et conditionnement (BVC) qui vaut autorisations d’exportation », dit-il.
Tout cela lui fait dire que le service régional du commerce de Kaolack « joue un rôle important dans la commercialisation de l’arachide ».
Il a rappelé que le travail avait commencé pour ses agents bien avant l’ouverture de la campagne de commercialisation, le 3 novembre dernier.
Maderpost/ APS
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