La question du statut de l’opposition est le sujet phare dans la livraison des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
REVUE DE PRESSE – Sur les critères de désignation du chef de l’opposition, Sud Quotidien souligne que la commission cellulaire du dialogue politique “refile la +patate chaude+ au président Macky Sall’’.
’’(….) les membres de la commission cellulaire n’ont pas jugé nécessaire de donner un avis sur ce point aussi important que le statut de l’opposition et de son chef qui pourtant cristallise l’espace public depuis quelques semaines’’, écrit Sud.
Selon Enquête, “Macky Sall hérite de la patate chaude”.
“L’opposition et les Non-alignés ont décidé de ne pas décider du chef de l’opposition. La majorité souhaite que le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de 2019 hérite du titre (….)”, explique le quotidien.
Les Echos notent aussi que “la majorité +vote+ Idy, l’opposition dit niet”. “La majorité propose que celui qui arrive 2eme à la présidentielle soit désigné. Les autres pôles, arguments massues à l’appui, rejettent cette proposition”, souligne Les Echos.
Selon Tribune, “les envoyés de Macky Sall votent” Idrissa Seck, le leader de Rewmi, arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle. Pour ces responsables, “les scores obtenus à la présidentielle doivent servir de base pour la nomination du patron de l’opposition”, rapporte la publication.
L’As fait état de “dissonances” dans la désignation du chef de l’opposition et ajoute que Macky Sall est “obligé de trancher”.
En politique toujours, Le Quotidien relève que le ministre de l’Intérieur “souffle un report” des élections. “Pour Aly Ngouille Ndiaye, il faudra attendre l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral demandés par l’opposition pour connaitre la date exacte des élections locales prévues au plus tard le 28 mars 2021”, écrit le journal.
Il ajoute : “C’est une sorte de brèche ouverte par le ministre de l’Intérieur pour un éventuel report”.
Vox Populi s’intéresse à la question de la célébration du Magal de Touga et souligne que le ministre de l’Intérieur “s’en remet à Serigne Mountakha”, le Khalife général des mourides. Le journal se fait écho de ces propos de Aly Ngouille Ndiaye : “Ce n’est pas moi qui organise le Magal. Serigne Mountakha va prendre les mesures qu’il faut”.
La tenue du Magal de Touba, événement religieux qui draine des milliers de fidèles, est source d’interrogations à cause des craintes liées à une propagation du nouveau coronavirus.
A propos du Covid-19, Le Soleil se fait écho de ces propos du Pr Moussa Seydi aux allures de mise en garde : “Nous ne devons pas très tôt crier victoire”. Selon le journal, “la baisse des nouvelles infections et l’augmentation des guérisons n’enflamment pas le professeur Moussa Seydi, le coordonnateur de la prise en charge des malades Covid-19 au Sénégal. Il souhaite que cette tendance s’observe dans la durée”, écrit le journal.
Le Témoin livre les chiffres de la lutte contre les inondations et indique que 750 milliards de francs Cfa ont été “engloutis” dans les eaux depuis 2012. “En 2012, le président de la République lançait un programme censé éradiquer les inondations en 10 ans. Deux ans avant son terme, les inondations sont omniprésentes”, écrit le journal qui s’interroge : “Mais où est donc passé l’argent ?”.
Maderpost / Aps