Le président de la Chambre de Dakar Abdoulaye Sow a fait face à la presse, ce mercredi, pour apporter la réplique à Serigne Mboup précédent de l’Unccias.
ECONOMIE – Légitimité du Bureau actuel et du Président Abdoulaye Sow
Sur instruction de Mme Assome Aminata Diatta, ministre du Commerce, et des Petites et Moyennes entreprises, le gouverneur de la région de Dakar à convoqué l’Assemble de la CCIAD, en vue de l’élection d’un nouveau président.
Le gouverneur de la région de Dakar et les services du ministre du Commerce ont organisé les élections.
Les membres élus de l’assemblée de la CCIAD ont voté dans la sérénité, et au sortir des résultats, Abdoulaye Sow a été déclaré vainqueur et son challenger du journal, en l’occurrence Ibrahima Lo l’a félicité et aujourd’hui, il est le premier Vice-Président de l’Institution Consulaire de Dakar. C’est ainsi que Abdoulaye Sow a été élu en toute transparence.
Autre illustration de la bonne marche de notre institution, le budget de la CCIAD a été voté le 9 juillet dernier, par l’écrasante majorité. Sur les 60 titulaires , 58 élus l’ont approuvé.
Bien avant cette session budgétaire, un groupe de quatre personnes , dont deux suppléants, à l’origine d’un soi-disant Collectif dénommé pompeusement “Na Lerr”, à été instrumentalisé à dessein afin de diffuser des accusations fallacieuses à l’encontre de notre institution, ses organes délibérants et son Président, dans le seul but de les discréditer, et d’empêcher le vote du budget. Mais, leur tentative à été vaine.
Cependant, nous ne saurions tolérer ces manoeuvres. Elles traduisent, en effet, une immixtion dans le fonctionnement de l’Institution Consulaire. Un acte d’autant plus grave qu’il a été inspiré par Serigne Mboup, président de la Chambre de commerce de Kaolack, censé être au fait des textes qui régissent les Chambres de commerce, mais, qui a choisi de braver la loi et le règlement pour assouvir ses désirs personnels et chercher à instaurer le flou et l’amalgame.
Autant de raisons qui ont poussé la CCIAD à suspendre ses activités au sein de l’Union depuis le 3 Juillet 2020, et ceci jusqu’à nouvel ordre.
Nous sommes d’autant plus confortés dans cette attitude que Serigne Mboup, au nom de ladite institution, s’il en était, à servi plusieurs plaintes, au président de la Chambre de commerce de Dakar et tous les membres du bureau.
“Si on se réfère à cette loi, l’Unccias n’existe plus dans l’arsenal juridique du Sénégal.”
La loi N 2017-15 du 06 février portant création de la Chambre Nationale de Commerce, d’Industrie et de Services du Sénégal (CCI-SN) et des Chambres régionales de Commerce, d’Industrie et de Services (CCIR) consacre la réforme des CCIAS. Cette loi qui a été votée le 27 Javier 2017, stipule en son article premier: “Il est créé une institution consulaire dénommée “Chambre Nationale de Commerce, d’Industrie et des Services du Sénégal ” ( CCI-SN)”. Cette dernière est représentée dans chaque région par une chambre régionale de Commerce, d’Industrie et de Services.
En outre, l’article 8 de la loi de 2017 indique ” qu’à titre transitoire les Chambres consulaires existantes continuent de fonctionner jusqu’à la mise en place des nouvelles assemblées consulaires, résultant de l’application de la présente loi et de ses décrets d’application.”
Cependant, il est impératif de relever que l”Unccias n’est pas une Chambre consulaire au sens de la loi, par conséquent cette entité n’a plus d’existence juridique dans cette transition vers la chambre Nationale.
Maderpost / Igfm
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