Sa jeunesse, si ce n’est une certaine forme de générosité, doit certainement expliquer son dynamisme en cette période de Covid-19 mais surtout de préparation des festivités de l’Aid el Kébir que les Sénégalais pourraient célébrer le 31 juillet.
TABASKI – Sur le terrain depuis plusieurs jours, le ministre de l’Elevage et des Productions animales sillonne le pays pour s’enquérir de l’approvisionnement en moutons en vue de la Tabaski qui s’annonce tout de même difficile cette année à cause de la crise du Covid-19.
Le ministre dit sa satisfaction partout où il s’est rendu, constatant qu’il y a plus de moutons cette année que celle écoulée à la même période.
La dernière étape de ma tournée m’a conduit à Kaolack et Thiès plus précisément à Kahone, Séwékhaye et au marché à bétail de Thiès. Les opérateurs trouvés sur ces sites nous ont rassurés par rapport à l’approvisionnement du marché en moutons de qualité, accessibles à tous. pic.twitter.com/dK8HlsDmMu
— Samba Ndiobene KA (@sambandiobeneka) July 21, 2020
Né le 1979 à Boulal, dans l’arrondissement de Sagatta Djoloff, dans le département de Linguère (Louga), le ministre fils d’éleveur a certainement de qui tenir. Son père Kelly Sadio Ka a été président du Conseil rural de Boulal et ancien président de la Maison des éleveurs de l’élevage.
Voilà ce qui certainement ce périple sur le terrain de l’ingénieur agronome, sorti de l’Ecole supérieur d’agriculture (ENSA) de Thiès. Quand on sait qu’il a été directeur de l’équipement rural du ministère de l’agriculture et directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleue Sénégal et de la Falémé (SAED), on comprend mieux cette énergie et attention particulière.
Plus de 800 000 têtes de béliers sont attendus par 95% des familles sénégalaises.
Maderpost