Selon le patron du transport urbain, Mbaye Amar président d’AFTU, la décision était juste un cri du coeur. Les acteurs voulaient alerter l’Etat. “Si vous voyez le document (portant hausse des tarifs), il n’y a ni mon cachet, ni ma signature. Ce sont les jeunes qui voulaient alerter” , souligne-t-il.
TRANSPORT – Si l’on en croit Amar, contacté par seneweb, la manœuvre a porté ses fruits, puisque l’Etat les a appelés à la discussion, hier. Une occasion qui a permis de suspendre la mesure tout en posant les revendications sur la table de l’autorité.
« Nous leur avons demandé de nous aider. Nous avons demandé une subvention, nous avons aussi demandé 10 places debout, avec le contrôle des policiers », détaille le président de AFTU. Les transporteurs ont également demandé à l’Etat d’intercéder en leur faveur auprès des banques et sociétés d’assurance afin qu’elles tiennent compte des effets du Covid-19.
Maderpost / Igfm