PETROLE – «Nous avons vu de grandes compagnies pétrolières qui ne sont plus capables de respecter leurs engagements en matière de production. Ils ne peuvent pas collecter d’argent (…) Je ne peux pas nommer de noms parce que je ne peux rien dire qui affectera leur situation, qui est déjà fragile», a indiqué le chef de l’Etat.
Des mots qui ont fait réagir Woodside, l’opérateur de Sangomar. Pour lui, aucun report n’a été décidé. Du moins, pour l’instant. «Woodside prend note des récents rapports des médias indiquant que le Sénégal a été contraint de retarder ses premiers projets pétroliers et gaziers jusqu’à deux ans en raison de la pandémie. Woodside réitère que la production du premier baril de pétrole de la phase1 de développement du champ de Sangomar reste sur la bonne voie pour 2023, conformément aux directives précédentes», a-t-il indiqué dans une note lue par iGfm.
Woodside, qui détient 35% du projet pétrolier, indique que lui et ses partenaires ont commencé les activités de la phase d’exécution en janvier 2020, depuis que la décision finale d’investissement a été validée.
«Et depuis lors, Woodside a pris des mesures précoces pour gérer de manière proactive les nouveaux impacts de Covid-19 sur la chaîne d’approvisionnement et le calendrier du projet. Nous travaillons avec les maîtres d’œuvre du projet, le gouvernement de la République du Sénégal et nos partenaires de la coentreprise pour optimiser les dépenses à court terme tout en protégeant la valeur globale de l’investissement et livrer le premier pétrole en 2023», assurent-ils.
Pour rappel, du fait de la pandémie de la covid-19, Far Limited (15% des parts), qui a échoué dans la mobilisation de ressources pour honorer sa part d’investissement dans la phase1 de développement du champ, avait décidé de jeter l’éponge. Ce qui avait jeté le flou sur les opérations. Mais, l’opérateur Woodside remet les choses à l’endroit.
Maderpost / IGFM / Youssouf SANE