Le hadj, le grand pèlerinage musulman à La Mecque sera accessible fin juillet seulement aux personnes de toutes nationalités qui se trouvent déjà en Arabie saoudite. En revanche, les étrangers en dehors du pays ne pourront y participer. Cette décision est une première dans l’histoire du pays, rapporte l’agence de presse saoudienne SPA.
MECQUE – Le grand pèlerinage musulman à La Mecque de la fin juillet sera maintenu mais avec un «nombre très limité» de fidèles, fait savoir ce lundi 22 juin l’agence de presse saoudienne SPA.
Seules les personnes, quelle que soit leur nationalité, «se trouvant à l’intérieur du royaume» saoudien pourront effectuer le hadj, conformément aux mesures de précaution destinées à contenir la propagation du virus, a précisé l’agence de presse.
«Le Royaume d’Arabie saoudite, dont la priorité absolue est de toujours permettre aux pèlerins musulmans d’accomplir les rites du Hadj et de la Omra en toute sécurité et qui tient depuis le début de la pandémie à prendre toutes les mesures de précaution nécessaires pour protéger les visiteurs et les motamirines, en suspendant l’entrée des fidèles et en assurant la sécurité des motamirines déjà présents sur les lieux saints, une décision qui a été approuvée par les organisations islamiques et internationales», déclare le ministère du Hadj et de la Omra du pays, cité par l’agence de presse.
Cette décision est une première dans l’histoire de l’Arabie saoudite.
Jusque-là, Riyad maintenait l’incertitude autour de la tenue de ce pèlerinage, l’un des plus importants rassemblements religieux au monde, qui a attiré 2,5 millions de fidèles musulmans en 2019 selon les chiffres du ministère chargé de l’organiser, rappelle l’AFP.
Après avoir pris des mesures strictes de confinement, l’Arabie saoudite a levé cette semaine le couvre-feu en vigueur dans tout le pays. Ce dimanche 21 juin, les mosquées de La Mecque ont ainsi rouvert leurs portes aux fidèles.
Maderpost / Sputnik