Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé mardi 16 juin un financement de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant de 100 millions de dollars (plus de 60 milliards de FCfa)– réparti également en don et en crédit – pour aider le gouvernement du Sénégal à faire face à l’impact social et économique de la pandémie de la Covid 19 et à améliorer l’accès aux services pour les populations les plus vulnérables.
FINANCEMENT – Selon un communiqué de presse publié le 19 juin, ce financement vient en appui des ressources budgétaires de l’Etat qui doivent couvrir le financement des mesures anticrise.
Il s’agit de 30 milliards 174 millions de FCF (50 millions de dollars) en don ; 30 milliards 174 millions (50 millions de dollars) en crédit concessionnel Ida. Soit au total 100 millions de dollars (60 milliards 348 millions de FCFA). Selon la même source, le montant global sera versé en une seule tranche.
“Le gouvernement du Sénégal a pris des mesures importantes pour contenir la pandémie et atténuer son impact socio-économique, il doit cependant faire face à des contraintes financières exceptionnelles. En effet, en plus des mesures sanitaires, le Sénégal met en œuvre le Programme de résilience économique et social (Pres). Par ce financement, nous aidons le Sénégal à préparer son redressement post-Covid.”
“L’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication”, a indiqué Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
“Une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements. Le gouvernement s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationaliser ses dépenses”, a ajouté Markus Kitzmuller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque mondiale.
Adou FAYE