Le journaliste a été déféré au parquet mardi à 7H00 du matin après que son placement en garde-à-vue lui a été notifié lundi soir par un lieutenant-colonel de la Gendarmerie nationale, a révélé à Maderpost son avocat Me Mamadou Guèye Mbow.
MEDIA – Selon son défendeur, c’est lundi soir après lecture et signature du procès verbal dont “certaines parties ont été acceptées et d’autres non” que le lieutenant-colonel a fait savoir à Cheikh Yérim Seck qu’il restait dans les liens de la justice par son placement en garde-à-vue. Me Mbow de préciser toutefois “qu’aucun motif à cet effet” n’a été notifié à son client qu’il assisté dès les premières heures de l’audition, conformément à une disposition légale recommandée par le règlement N° 5 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Le journaliste a appelé dimanche soir son avocat après un appel téléphonique provenant d’un capitaine “lui demandant son adresse”. “Je l’ai accompagné lundi à 11H00 et l’ai assisté”. Me Mbow s’est cependant dit surpris que son client ait été déféré très tôt ce mardi matin. “Ce sont ses parents qui me l’ont dit après qu’ils lui ont préparé son petit déjeuner”.
Selon toujours l’avocat, les questions posées par les pandores ont essentiellement tourné autour de la partie sur Batiplus de l’émission diffusée sur 7TV. Accompagné par un officier et de deux sous-officiers, le lieutenant-colonel a voulu savoir d’où le journaliste tenait son information selon laquelle ce n’est pas 650 millions de francs CFA tel que libellés sur le procès verbal envoyé au procureur, sur lesquels les pandores avaient mis la main mais plutôt 4 milliards de francs CFA.
Prié d’en fournir les preuves ou de donner le nom de sa source, le journaliste a préféré “expliquer et assumer” sa déclaration.
Cheikh Yérim Seck doit faire face au procureur.
Maderpost