Au niveau mondial, les bourses ont fait preuve de résilience face au Covid-19. C’est ce que pense Dr Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Brvm. Il animait le 12 juin, une conférence de presse en ligne sur les marchés de capitaux et la pandémie de Covid-19.
FINANCE – Le directeur général de la Brvm, Dr Edoh Kossi Amenouve a animé le vendredi 12 juin, une conférence en ligne sur le thème : “les marchés de capitaux et la pandémie Covid-19 : résilience, efficacité et perspectives”.
Selon un communiqué de presse, au cours de cette conférence, Dr Amenouve a abordé quatre points essentiels : les mesures prises par les bourses face à la pandémie Covid-19, la résilience et confiance des investisseurs ; l’évolution des bourses mondiales et africaines depuis la crise liée à la Covid-19 : entre volatilité et efficience ; l’impact économique et financier de la pandémie et quels marchés de capitaux après la crise ?
Face au caractère inédit de la crise en raison de son origine et de son étendue, il a indiqué que de façon générale, les bourses ont adopté des mesures qui visaient trois objectifs majeurs notamment : assurer la sécurité et protéger la santé de leurs employés ; maintenir la confiance des émetteurs et des investisseurs dans les marchés de capitaux, et continuer de jouer leur rôle de baromètre de l’économie.
Les Bourses sont donc restées ouvertes, faisant ainsi preuve de résilience, s’est-il satisfait. Sur l’évolution des bourses, il note que les bourses mondiales ont été mises à rude épreuve quant à leur capacité à digérer l’information qui est diffusée et à refléter la vraie valeur des titres cotés.
Les progressions observées, depuis le début de l’année, montrent que l’ampleur des variations à la hausse est plus faible que celle des variations à la baisse. Pour lui, la crise n’a pas donné un coup d’arrêt aux bourses ; des évolutions positives sur des indicateurs de marché ont été enregistrées, notamment avec les valeurs et les volumes des transactions, les levées de ressources, les introductions en bourse et l’évolution du marché obligataire.
Concernant l’Impact économique et financier de la pandémie, toutes les prévisions convergent vers une récession de l’économie mondiale du fait des mesures d’endiguement (mesures de quarantaine, confinement, fermeture d’entreprises, interdictions de voyage, fermeture des frontières, modification des horaires de travail, etc.) qu’il a fallu prendre.
Mais elle est prévue être de courte durée car dès 2021, toutes les régions du monde retrouveront une croissance positive. On n’est donc pas en face d’une situation de dépression économique pouvant s’étaler sur un cycle.